Le prix du passé
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le 21 mars 2018
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Je ne vous ferais pas de grande analyse sur les tenants et les aboutissants cinématographiques de ce film, car j'en serais d'ailleurs bien incapable. Juste pour dire : il m'a intéressé. Après, je ne sais pas quelle est la part de fiction dedans, mais il y a certains faits qui ne sauraient être faux, comme l'amnistie de François Mitterrand des terroristes d'extrême gauche italiens repentis (ayant abandonné toute idée de violence), ne tenant plus en 2002, ou encore la "loi travail" italienne de 2002 soulevant le bas peuple. Dans ce contexte réaliste, la réalisatrice nous sort un de ces anciens terroristes, résidant en France depuis 20 ans et n'ayant plus de contact avec sa famille d'origine, s'en étant refaite une en France, avec une femme morte on ne sait trop comment mais surtout une fille de 16 ans encore bien vivante, qu'il veut emmener égoïstement à l'autre bout du monde. L'affiche du film, nous montrant l'avant-dernier plan (ou le dernier) laisserait entendre que c'est surtout l'histoire de cette gamine, Viola, qui est racontée ici. Elle aura réussi malgré elle à remporter la partie, après un accident tragique, qui sans elle n'aurait jamais eu lieu. La fin serait-elle une happy end ? Pour la jeune fille, probablement. Il n'y a finalement qu'un individu, sauf sa famille d'Italie, à qui cela fait du tort. Une sorte de justice d'un sort "œil pour œil". (divine ?)
Créée
le 24 mars 2018
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