Il y a et aura toujours à boire et à manger dans la culture populaire des pays du monde. Ce n'est pas parce que Europa Corp fait tout le temps de la merde que le prochain film prévu le sera (quoique...), ce n'est pas parce que les Japonais sont des demi-dieux du film d'animation capable de concurrencer Disney (les anciens, s'entend, parce que les nouveaux n'importe qui en est capable) que toute la production est au niveau, et c'est à fortiori valable pour les studios Ghibli.
Certaines mauvaises langues diront que je fais que développer une phrase de mon pote Kenshin, mais je ne tiens pas à débattre vu qu'ils ont raison. Ceci me permettant de lui accorder un point, qui se traduira peut-être par un like, qui sait ?
Passons.
Des petits êtres vivent sous les maisons des humains et vivent en leur piquant, "chapardant" des petits trucs dont seul Colombo pourrait en remarquer la disparition. Hélas, un jour, Arrietty, lutine (tiens, ça se dit...) rousse, se fait repérer par un humain.
Si le postulat de base est très intéressant (comme d'habitude, surtout chez Ghibli), on se perd vite dans un script d'une platitude qui ne leur font vraiment pas honneur. Ce n'est pas tant le problème de la fin, un happy end ou une fin en queue de poisson (et toutes les nuances possible entre une fin craspec à la Easy Rider et un happy end style Voyage de Chihiro), mais ce qui les amène, le fond du sujet en somme. Et ici, on se farcit même la capture d'un membre de la famille des chapardeurs par la mégère qui, lorsqu'elle veut montrer les lutins à d'autres humains, ne montre rien de moins qu'un vide sanitaire emplit d'immondices.
Roh, ça alors.
Mais enfin, même techniquement c'est un peu à la ramasse. L'animation n'est franchement pas terrible et les graphismes sont beaux... Mais le studio nous avait déjà montré bien mieux.
Ca reste sympa mais n'est pas, et ce n'est pas bien grave ce sera pour la prochaine fois, indispensable.