Marie marchant pieds nues dans son jardin, il fait nuit. Balthazar n'est pas loin, elle le caresse, le coiffe d'une couronne de fleurs, tout cela dans une grâce divine.
Godard a peut-être raison en disant que le film traite du mal dans le monde avec ce regard évangélique unique à Robert Bresson.
Il est peut-être le seul à chercher et à montrer l'essentiel.
Merci de nous faire ouvrir les yeux...

PurplePashiderm
10
Écrit par

Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur.

Créée

le 15 déc. 2017

Critique lue 210 fois

2 j'aime

PurplePashiderm

Écrit par

Critique lue 210 fois

2

D'autres avis sur Au hasard Balthazar

Au hasard Balthazar
Sergent_Pepper
6

Cette obscure clarté, qui plombe et se dévoile…

Bresson, cinéaste radical, fait partie de ces rares auteurs qui combinent deux motivations a priori contradictoire : atteindre la pureté et l’exactitude, mais par les voies détournées de l’opacité...

le 19 avr. 2018

27 j'aime

7

Au hasard Balthazar
Chinaski
9

Critique de Au hasard Balthazar par Chinaski

Au détour d'une maison de vacances, on entrevoit l'enfance heureuse, l'amour naissant. Le restant du chemin sera celui menant à la mort, la boucle est bouclée. 1h30 pour assister à une évocation du...

le 13 avr. 2012

26 j'aime

Au hasard Balthazar
MemoryCard64
4

Âne bâté (et battu)

Il y a quelques temps je découvrais, fasciné, la façon de diriger les acteurs de Bresson. Cette démarche était à la fois unique et profondément déroutante, mais elle servait totalement le propos d'Un...

le 17 mars 2016

21 j'aime

3

Du même critique

Les Sept Samouraïs
PurplePashiderm
9

Le maître du mouvement

Profitant d'une rétrospective au cinéma, une chance, peut-être unique, de voir "Les Sept Samouraïs" sur grand écran. Quelle joie ! 3h30, ça peut paraître long, mais avec Akira Kurosawa, c'est...

le 15 déc. 2017