AUCUN HOMME NI DIEU ou plus exactement « Hold the Dark » de Jeremy Saulnier avec Jeffrey Wright, Alexander Skarsgård, Danielle Riley Keough et plus…
Au fin fond de l’Alaska sauvage, les enfants de Keelut, concentration perdue de quelques cabanes, disparaissent mystérieusement. La population et Medora voient dans cette malédiction l’intervention cruelle des loups. Désespérée, mais déterminée elle fera appel aux services du naturaliste et écrivain Russell Core, chasseur occasionnel qui a vécu un temps au sein d’une meute, pour tenter de retrouver et tuer la bête qu’elle accuse d’avoir enlevé son fils de six ans.
Bien inspiré par le roman éponyme de William Giraldi, voici un film classiquement structuré, sans bavardages, intense et chargé en ressenti, qui nous emmène dans son histoire, ou l’on se retrouve entre noirceur et blanche immensité, tantôt bercé par d’intimes quiétudes, puis fasciné par une extrême brutalité, dès le retour d’Irak de Vernon Slone, mari de Medora... !
Après cela, dire que l’homme est un loup pour l’homme est une insulte au règne de cet animal.