Etant resté sur une note plus que mitigée (avis perso), après le visionnage de “Bad Boys 2” il y a de cela déjà 16 ans, l’annonce d’une suite aux élucubrations comico-policières du duo Will Smith / Martin Lawrence n’était pas forcément le projet le plus excitant du siècle. En revanche, la bonne nouvelle venait de deux noms quasi-inconnus jusque là ; Bilall Fallah et Adil El Arbi, deux jeunes réalisateurs flamands aux origines marocaines à qui le grand Michael Bay céderait les commandes pour le troisième volet intitulé : “Bad Boys : For Life”. Les deux jeunes réalisateurs s’étaient fait remarquer avec le film “Black” en 2015, un drame sous fond de guerre des gangs dans les rues de Bruxelles. Pour leur première réalisation outre-atlantique, les compères du “plat pays” s’envolent pour Miami et Atlanta (lieux du tournage) et se voient confier une enveloppe de 90 millions $ avec en prime, Will Smith et Martin Lawrence à chaperonner, rien que ça !!!! Et à la vision de ce “Bad Boys : For Life”, il est clair que nos deux jeunes réals (32 et 34 ans au compteur), ont un certain talent en matière de mise en scène, l’argent ne fait pas tout, il n’y a qu’à voir le dernier Terminator (avis perso). Le résultat à l’écran est d’une efficacité redoutable, tant dans l’écriture, que dans l’action. Si l’on fait abstraction de tous les clichés inhérents au sous-genre du “Buddy Movie”, “Bad Boys : For Life” se parcourt avec un réel plaisir. En se positionnant dans une continuité, le duo d’acteurs fait mouche (les punchlines fusent sur leurs âges et leurs formes physiques), sans jamais faire fi du passé, un passé qui justement sera parti prenante dans le récit (sans ne rien dévoiler bien sûr). Paradoxalement “Bad Boys..” est une sorte de “Revival” à l’ancienne dans lequel, l’action décomplexée (ça défouraille à tout va !) et l’humour font jeu égal avec une violence graphique bien présente (quand ça saigne, ça ne fait pas semblant). Petit bémol tout de même, Will Smith semble bien moins investi (le prince de Bel Air serait-il blasé ?), que son partenaire Martin Lawrence qui déroule toute sa panoplie comique durant plus de deux heures. En conclusion, et sans mauvais jeu de mots (dû à leur pays de naissance), Billal et Adil (comme ils sont crédités au générique), sont deux jeunes espoirs qui ont la frite !!

RAF43
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le 31 janv. 2020

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