Autant j’ai beaucoup apprécié « les 400 coups » autant cette deuxième partie de vie et mœurs d’Antoine Doinel m’a ennuyé même un peu agacé. Si le premier lançait formidablement la nouvelle vague celui ci est un peu un exemple des tares du genre . A savoir une manière de jouer théâtrale, des personnages autocentrés, une absence de rythme et la forte impression qu’on se noie dans du vide. Et puis j’ai eu du mal avec le personnage principal, j’avais été emballé par la partie enfance adolescence, son mal de vivre et son esprit de révolte. Le retrouver en jeune adulte geignard, faussement rêveur avec une pointe d’opportunisme m’a agacé et il est toujours difficile d’apprécier un film où le personnage principal est à ce point antipathique. Dans la carrière de François Truffaut il y a mieux même beaucoup mieux à découvrir.