La vie, c'est une question de choix et c'est tout.

Voici le second film sur la banlieue que je viens de visualiser.
"Banlieusards" du rappeur Kerry James.
A la différence de "les misérables" là nous suivons plus la vie d'une famille dans une cité avec le frère qui a très mal tourné, mais qui vient sortir de prison,
celui qui coute que coute veut affronter la vie et devenir avocat,
et le petit frère paumé au milieu de tout cela, et qui fini par faire des petites et grosses conneries.
Encore une fois, et en grande partie le film se compose surtout de clichés qui perdurent encore et encore.
Et c'est tellement dommage de ne montrer que cette facette de la banlieue.
On a vraiment le droit à tout, et même le concours final d'éloquence entre le noir de cité qui doit être satisfait de son triste sort, et la blonde bourgeoise née avec une cuiller dans la bouche a un coté "cousu de fil blanc ou noir" mais surtout nous sert une tirade sans culture cinématographique.
Car n'en déplaise à tout ses réalisateurs qui ont envie de nous parler de leur vie, de leur univers, voir de leur mal être, et bien un film est avant tout une histoire avec une scénarisation et même des jeux d'acteur.
Banlieusards à a peu près oublié tout cela.
En effet, très mauvais jeu d'acteur,
histoire que même un enfant de 5 ans de banlieue ou pas aurait pu écrire.
Et surtout la caricature à l'extrême, le meilleur exemple étant la petite frappe jouant les caïd du nom de Saïd interprété ou plutôt non interprété par un acteur qui a du juste prendre 10 litres de café par jour, pour être aussi insupportable dans son jeu.
Enfin la fin est tellement prévisible que ça en devient navrant de céder a autant de facilité.
Bref comme les misérables, c'est foncièrement très moyen