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Plutôt la vie.
[Série "Dans le top 10 de mes éclaireurs" : J. Z. D., Ochazuke, Torpenn ] « Ici, vous serez déçu. Avec le temps, vous comprendrez. » Grand film sur la misère à l’égal des Raisins de la Colère de...
le 23 janv. 2015
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Barberousse, critique des corps
Barberousse, chef d'oeuvre trop peu célébrée de Kurosawa.
Inévitablement, Kurosawa fait le boulot, il s'inspire d'un Japon hors du temps (pré-Meiji) et lui oppose les paradoxes de la Modernité.
Le docteur et son apprenti font face à la tradition d'un Japon où les corps malades sont tabous. Comment soigner ces corps qui doivent être vêtus de kimonos et d'artifices. Les malades se cachent, ils ont honte. Pour eux, la maladie conduit à la mort. Ils se confessent avant de périr.
Face à cette retenue toute japonaise, les corps de ces pauvres sont rosseliniens. Ils s'entassent, se plaignent, gémissent. Le petit voleur a des allures de mendiant dans les films italiens, son petit corps lui impose ces larcins.
Toshiro Mifune, grand médecin, surmonte le paradoxe de ce Japon par un esprit rationnel. Il est moderne car sa science est humaniste, rationnel cependant elle le conduit à la déchéance sociale,
Inévitablement, Kurosawa fait le boulot, il s'inspire d'un Japon hors du temps (pré-Meiji) et lui oppose les paradoxes de la Modernité.
Le docteur et son apprenti font face à la tradition d'un Japon où les corps malades sont tabous. Comment soigner ces corps qui doivent être vêtus de kimonos et d'artifices. Les malades se cachent, ils ont honte. Pour eux, la maladie conduit à la mort. Ils se confessent avant de périr.
Face à cette retenue toute japonaise, les corps de ces pauvres sont rosseliniens. Ils s'entassent, se plaignent, gémissent. Le petit voleur a des allures de mendiant dans les films italiens, son petit corps lui impose ces larcins.
Toshiro Mifune, grand médecin, surmonte le paradoxe de ce Japon par un esprit rationnel. Il est moderne car sa science est humaniste, rationnel cependant elle le conduit à la déchéance sociale,
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le 12 mai 2012
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