Begotten
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Begotten

Film de E. Elias Merhige (1990)

Il est très difficile d'appréhender ce film très étrange et vous allez vite le découvrir.
Cette analyse sera plus une description de l'intégralité des scènes projeté sur notre écran. Contrairement aux autres films que je notifierais de "conventionnel", ce dernier va être une expérience bonne ou mauvaise. Il est très difficile à visionner, car on reste environ 1h10 à deviner les "scènes" à cause d'une qualité d'image proche de l'amateurisme et de l'absence de paroles/dialogues.
Il se peut que mes mots ou mon interprétation soit totalement erroné et n'hésitez pas à le signalez dans les commentaires.


Le film annonce la "couleur" avec la scène d'une personne en train de "s’auto-vivsecfier" pour extirper ses entrailles, grosso-modo. Très grossièrement montrées par les lambeaux de draps imbibés d'un liquide sombre. (Hitchcock et son chocolat dans Psychose ?)
Notre protagoniste, bien évidemment, n'en survivra pas.
Ensuite, une femme terré sous une chaise couverte de draps souillés par des sécrétions d'une autre personne (si je ne me trompe pas), sort de sa cachette en rampant puis, commencer à s'auto-suffire de manière très intime.
Par la suite, c'est encore confus mais on va essayer de faire ça correctement. Une femme tutoie le pontife d'un homme (qui n'en demande pas tant) mais ne renonce pas et s'enduit littéralement le corps de sa semence. Est-ce finalement pas un sujet sur les divinités et leurs "pouvoirs" depuis le début ? J'ai un doute mais je vais continuer dans ma lancée sans chercher des symboles.


Le troisième personnage (si on peut l'appeler ainsi) se fait humilié/massacrer (bref son corps est un carnage tout court) par un groupe d'individus. Mais il revient à la vie.
J'ai pas tout suivis et je commence à me lasser mais l'expérience cinématographique est déroutante mais subjuguante à la fois (je dois être maso au final).


Du coup la femme met fin à ses jours, d'une manière lente et douloureuse si la mort n'est pas par nuque brisé (la pendaison c'est violent si c'est lent). Pour rester avec le troisième personnage, j'avoue j'ai de plus en plus de mal à suivre ce que je regarde.


Bref, j'arrête ce massacre sinon je vais me faire lyncher sur la place publique demain matin à 6h ou lapider, laissez-moi choisir, bordel.


En tout cas je crois que la première personne du métrage est une sorte de Dieu, les suivant ses descendances, le groupe d'individus, les juges/jurés/bourreaux de l'histoire. Qui elle est tellement complexe qu'il va me falloir un troisième visionnage (oui j'aime me faire mal mais j'ai envie de comprendre ce que ce film reflète par dessus tout).
Résultat, cette critique est écrite en deux temps, le premier ce que je vois, le second ce que je comprends et la troisième attendra. Mais c'est étrange comment ce film aussi abstrait qu'il soit m’interpelle autant et me laisse une sensation de jamais vu et que je verrai jamais. Soit c'est du génie soit de l'ignorance. Mais même si j'ai fini par lâché par moment (malgré sa petite heure et quart), j'ai envie d'avouer qu'il reste un plaisir (un peu SM je l'accorde) cinématographique qui ne te laissera pas indifférent même si tu reste que 3 minutes sur le film.

Poustach
8
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le 6 févr. 2021

Critique lue 54 fois

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