Ce que j'aime dans les films, c'est le sous texte.
En venant de redécouvrir Billy Elliot, je suis presque attristé de ne pas l'avoir aimé la première fois que je l'ai vu quand j'avais une dizaine d'années.
J'ai aimé les choix des musiques, divaguant entre le rock des années 70-80 aux grands airs classiques. j'ai aimé les choix visuels, montrant la tristesse de la pauvreté des banlieues anglaises de l'ère Thatcher. J'ai aussi aimé l'interprétation en finesse de Julie Walters et de Gary Lewis, tout comme la performance de Jamie Bell qui m'a impressionné.
Mais, soyons clair, Le sous texte de ce film est bien plus incroyable que je ne l'avais remarqué à mon premier visionnage dans les années 2000. La violence sociale des gréves des mines, l'acceptation de la différence, le rangement dans les petites cases, la dureté du monde...
Un sous-texte qui n'est pourtant pas discret, mais qui avec un oeil un peu plus averti m'a sauté à la tête et m'a touché.
Je suis heureux d'avoir pu le revoir et le redécouvrir sous un nouveau jour grâce au recul de l'âge.