Turd Box

Jusqu'à récemment, je faisais partie des 1% du monde entier qui n'avait pas encore vu Bird Box. J'ai craqué. Bird Box part donc du principe qu'un truc invisible apparaît soudainement sur notre planète, d'abord en Asie, mais finit par se propager un peu partout, y compris aux Etats Unis où se passe notre histoire. On suit le quotidien d'une poignée de survivants qui se retrouvent par hasard dans la même maison de banlieue. En parallèle, on suit une autre ligne temporelle qui raconte ce qui se passe à la fin de cette cohabitation, lorsque Sandra Bullock est obligée de quitter cette maison pour chercher un refuge avec ses deux enfants.

Mais très rapidement, le film se gâche tout seul. Pendant toute la période où les gens cohabitent dans la maison, on ne ressent aucune difficulté, aucun stress: les gens sont souriants et vivent aussi tranquillement que moi aujourd'hui.
Dehors, il y a des créatures invisibles qui sont capables de nous pousser au suicide dès qu'on leur jette le moindre regard : et pourtant, trois bouts de papier journal et un peu de scotch suffisent à "calfeutrer" les fenêtres en laissant passer la lumière du jour, mais on va dire que ça suffit ? Peut-être que si on regarde juste sur un petit trou de lumière ça compte pour du beurre ?
Le passage de la chute d'eau lors de la fuite est également foireux, dans le genre "je ne vois rien, j'entends rien non plus à cause du bruit des chutes, mais je peux quand même traverser des embuches incroyables si j'y crois assez fort et que j'ai un peu de chance" (d'après ce que j'ai entendu dire, dans le livre il y a pas cette chute d'eau et il y a à la place un truc plus intelligent qui fait la part belle aux capacités qu'ont développées les enfants en grandissant en étant forcé à vivre souvent dans le noir).
Ratage.