Le réalisateur new-yorkais, s'inspirant d'un livre, s'inspirant lui-même de faits réels, filme une infiltration policière potache sur plus de 2h20, fait parfois sourire dans le genre buddy-movie, nous endort le reste du temps, caricature à peu près tous ses personnages, invente de toute pièce une fin rocambolesque pour nous réveiller et termine en surfant avec opportunisme sur le courant anti-Trump, pour s'ériger d'un coup, en grand film moral et nous rappeler, solennellement, que le racisme existe encore et que ce n'est pas bien.

JérémyMahot
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le 30 août 2018

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Jérémy Mahot

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