Avant toute chose, Black Christmas s’inspire du film du même nom datant de 1974 qui avait déjà fait l’objet d’un remake. L’histoire qui nous est proposée ici reprend les bases mais va prendre une direction différente avec une grande influence féministe. Sur le fond, on ne peut qu’adhérer à un tel message mais sur la forme il y est tellement martelé que ça finit par avoir des conséquences néfastes. A la limite, ceci aurait pu passer si la réalisatrice Sophia Takal avait eu la bonne idée de nous proposer un slasher un tant soit peu dynamique mais c’est tout l’inverse. Déjà peu emballé par le scénario, l’ennui s’installe rapidement et ne fait que s’amplifier au fil des minutes en attendant la délivrance du générique de fin. Même la présence d’Imogen Poots ne suffira pas pour sauver les meubles !