Comédie ayant pour toile de fond les travers du capitalisme, Braqueurs Amateurs ne cherche pas à donner de leçon de politique ou d'économie mais distille tout de même quelques remarques acerbes sur le système en place.
Un couple issu de la classe moyenne supérieure, vivant en banlieue dans une résidence bien tranquille où chaque propriétaire affiche sa (relative) réussite par un gazon impeccable, une voiture plus chère que celle de son voisin ou une piscine à l'arrière de la maison.
Les choses semblent même aller vers une amélioration substantielle de leur situation quand Dick est promu Vice Président en charge de la communication de Globodyne, géante firme pharmaceutique. Le genre de groupe avec un gratte ciel servant de baromètre d'importance, plus l'employé est haut, plus il est important.
Sauf que sa convocation chez dieu, au 52ème étage donc, n'est qu'une promotion masquarade. Son rôle de pion communicant sur les résultats de la société, ne sert qu'à couvrir la faillite de la société et le début de sa chute vertigineuse.
S'ensuit alors une suite de péripéties pour converser leur niveau de vie, et une seconde étape pour simplement continuer à vivre normalement.
Comme souvent avec Jim Carrey, c'est assez loufoque, les mimiques et autres bruits sont nombreux. Pour peu qu'on aime l'acteur, on passe un bon moment à le voir donner la réplique à Téa Léoni, qui le complémente vraiment bien.
Simple, mais sympathique pour peu qu'on apprécie Jim Carrey et son jeu d'acteur assez personnel. Braquers amateurs est une comédie oubliable, sans prétention, devant laquelle on passe un moment agréable, rien de plus.