Ca passe ou ça casse ?

Le casseur-surfeur Brice de Nice est de retour 10 après son succès au box-office. Un sacré challenge pour Jean Dujardin. Est-ce un retour réussi ?

Ce qui est sûr, c’est que Brice n’a pas changé. L’enfant-ado-adulte est toujours aussi stupide. Cette fois, il va partir à la recherche de son ami Marius (Clovis Cornillac) qui lui a envoyé un appel au secours via une bouteille à la mer. Mais l’histoire, tout le monde s’en moque. C’est en fait un prétexte qui permet à James Huth et Jean Dujardin de remettre le couvert pour s’amuser un peu. La grande question c’est : est-ce que ça amusera aussi le public ? Difficile à dire. Il y a de bonnes vannes, mais dans l’ensemble, c’est tout de même assez bas de plafond.

Répliques débiles et personnages idiots, c’est la même recette que le premier film. Pourtant, il faut l’admettre, le rythme est bien géré et l’univers d’origine est respecté. Les décors, costumes et maquillages font un bel effet. On a même le droit à quelques idées visuelles, comme le renversement de caméra, assez efficaces et un esprit cartoon, avec notamment un sympathique passage animé, intéressant. Dujardin semble prendre plaisir à retrouver son T-Shirt jaune et son baggy noir. Il s’avère même très bon acteur dans une partition assez inédite. En bref, ce n’est pas toujours très drôle, mais dans l’ensemble, le film est plutôt réussi. Les engagements sont à peu près tous tenus.

Ce n’est certainement pas la comédie de l’année mais ce n’est non plus pas scandaleux. Ça aurait pu être mieux mais ça aurait pu être pire. Il faut quand même aimer l’humour régressif…