Autant le dire tout de suite : on espérait plus ce troisième opus. D'abord annoncé puis annulé puis ré annoncé, puis ré annulé puis rereannonce, etc, etc.
Et puis boum ! Près de quinze ans après le film original voilà que débarque finalement ce fameux "Bridget Jones baby" qu'on attendait plus.
Alors, "quid" maintenant de de ce nouvel opus?
Eh bien, au final, c'est assez bien réussi. Prenant le temps de remettre en place les différents personnages afin de voir ce qu'ils sont devenus entre les épisodes 2 et 3, ce troisième film dévoile peu à peu son intrigue centrée donc dur la grossesse de Bridget Jones. Oui mais de sui ? De don éternel grand amour Mark Darcy, revu par hasard entre un enterrement et une fête? Ou de Jack le beau gosse américain rencontré lors d'un festival de musique bien arrosé? A partir de là, les gags, le comique de situation et les dialogues bien caustiques s'enchaînent à un rythme effréné pour le plus grand plaisir de nos zygomatiques.
Sur le plan scénaristique ce troisième opus est sans conteste le plus abouti et le plus efficace tant l'humour so british occupe si bien l'intrigue.
Si le dernier tiers du film se révèle un peu plus calme et mélancolique sans pour autant jamais verser dans le guimauve ou le trip larmoyan (il s'agit après tout d'une comédie romantique avec tous les clichés imposés), l'humour revient aussitôt au galop de manière efficace et enlevée.
Mention spéciale au génie comique de Renée Zellweger, toujours aussi irrésistible avec ses loués boudeuse et étonnée, sa maladresse légendaire et don art délicat de parler en public à ses côtés, les princes charmants Colin Firth et Patrick Dempsey viennent apporter un zeste de bonne humeur à l'ensemble.
Retour gagnant donc pour Bridget Jones!