Bury Me High c’est le film d’aventure dans toute sa splendeur : aura qui s’en dégage, paysages, etc. Tsui Siu-Ming avec deux de ses scénaristes pond une histoire suffisamment prenante pour qu’on se laisse entrainer. Il y est beaucoup question de Feng shui et des croyances orientales. Producteur, Tsui Siu-Ming se donne les moyens de réaliser ses ambitions et il y arrive : hélicoptères, chars d’assauts, nombreux figurants et j’en passe. Quant au Tsui Siu-Ming réalisateur, il dégaine un travail remarquable, à l’image des chorégraphies qu’il met en place avec Cho Wing. De Bury Me High, on notera tout particulièrement l’ambiance qu’il parvient à insuffler et certains mouvements de caméra, sans oublier la photographie esthétisante signé par Peter Pau. Techniquement, cette production est donc une œuvre qui tient le cap et le divertissement qu’il confère en est de même. Entre humour, action et drame, le film déroule, tentant de conserver son rythme. L’action est placée dans un pays imaginaire au gouvernement fantoche, ici une dictature où l’on reconnait la République socialiste du Vietnam (voire la Chine par extension). Tsui Siu-Ming développe alors un récit où le Bien et le Mal s’affrontent. La dernière partie de Bury Me High livre son lot d’actions héroïques, où les fusillades et les explosions se mélangent aux combats pieds/poings savamment orchestrés.


(voir peloche et + : https://hongkongmovievideoclub.wordpress.com/2015/06/24/bury-me-high-1991-tsui-siu-ming-avis-review/)

IllitchD
7
Écrit par

Créée

le 21 oct. 2015

Critique lue 264 fois

3 j'aime

IllitchD

Écrit par

Critique lue 264 fois

3

Du même critique

L'Enfer des armes
IllitchD
8

Director’s cut

Disparu. L’Enfer des armes de Tsui Hark est une œuvre mythique à elle toute seule. Troisième et dernier film de Tsui Hark de sa période dite « en colère », l’original est interdit par le comité de...

le 31 janv. 2013

31 j'aime

2

A Bittersweet Life
IllitchD
5

Critique de A Bittersweet Life par IllitchD

Kim Jee-woon réalise une pépite de style. La réalisation a du style comme son personnage principal (Lee Byung-hun). Tout y est stylé, les plans, les costumes taillés, la belle gueule du héro...

le 28 mai 2013

31 j'aime

The Murderer
IllitchD
6

Critique de The Murderer par IllitchD

The Murderer commence dans le Yanji, ce début de film est d’un aspect quasi documentaire, Na Hong-jin nous montre une région aux immeubles vétustes et sinistres. Il y a une misère palpable qui...

le 11 févr. 2013

30 j'aime

2