La singularité de ton et de décor de Cargo, son humanité fébrile, continue tout du long d’accrocher notre œil et de stimuler l’esprit. Les infectés, déjà, fascinent par leur démarche étrange, leurs accès de rage maniaque, et leur façon de s’enterrer dans le sable, comme une autruche, pour échapper à la lumière du soleil… Et puis il y a la contamination elle-même, vision gluante de visages ravagés par un liquide verdâtre, auxquels une société impuissante ne peut apporter qu’un réconfort : des seringues-suicide… pour éviter la transformation. Malgré l’impression de déjà-vu qui s’échappe de certains rebondissements, Cargo est riche de ces trouvailles, de cette mythologie en creux qui se dessine derrière un récit de survie tout aussi inédit dans sa configuration.
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