Nothing is impossible, only mathematically improbable.

Il fait partie de ces films que je connais mais que je n’ai jamais vu et dont l’histoire m’était globalement inconnu (juste que c’était adapté d’une vieille série télé et que c’était un beau nanar). Bon, ben effectivement le résultat n’est pas fameux, fameux. Ce n’est pas une catastrophe, mais effectivement on nage en plein nanar, mais on a le sentiment que le film assume pleinement ce côté un peu kitchissime. Intrigue plutôt linéaire sans surprise, méchant classique du film d’espionnage, humour très british (à l’excès même), personnages secondaires unidimensionnels, hommes de main mutiques, inutiles et stupide. Bref, une intrigue pas terrible qui se suit quand même, ne serait-ce que par la succession de scènes complètement WTF.

À cela s’ajoute un casting plutôt moyen. Si Ralph Fienes et Uma Thurman ont déjà montré mieux, ils sont ceux qui s’en sortent le mieux, avec une alchimie qui fait fonctionner le couple à l’écran (et ce petit air flegmatique et mélancolique de Fienes est tellement marrant). À côté de ça, on a un Sean Connery en perdition totale, mais a bien dû se marrer à jour le méchant d’un film d’espionnage pour une fois ; un Jim Broadbent pas terrible et une Fiona Shaw tout aussi ridicule. Techniquement, le film sera plutôt moyen. Mis à part le thème principal de la série originale, la musique ne proposera rien d’intéressant ; les effets spéciaux ne sont pas si mal, à part pour les incrustations sur fonds verts ; et la mise en scène est renvoie aux films d’espionnage des années 90, sans grands intérêts. Reste les décors, qui sont plutôt pas mal (même si très kitch par moment).

Bref, un film pas forcément mémorable, si ce n’est par ses quelques scènes tellement perchées qu’elles finissent par marqué. On sent la volonté d’assumer le côté kitch jusqu’au bout, mais c’était quand même trop pour moi.