RETOURNE A SINGE

Voilà un film un peu lourdingue et réactionnaire sur la place que prennent les écrans dans la société :jokaire:

Le film est assez lourd quant à la manière de délivrer son message. Plutôt que de nous le faire comprendre subtilement, le monstre nous dit, à travers un zapping d'émissions télé "Les écran prennent trop de place dans notre société, les gens se sentent seuls". Alors bon, moi je veux bien qu'on me dise que je suis trop scotché sur mon écran. Sauf que la seule personne qui utilise vraiment un écran au quotidien dans ce film est l'enfant autiste parce que c'est son outil de communication (vous vous verriez dire à -feu- Stephen Hawking qu'il est trop sur son écran ?). Personne n'utilise un téléphone, une télé ou un ordinateur de tout le film à part Oliver, franchement... C'est un peu un pétard mouillé.

Egalement, les 3 jeunes qui veulent embêter le gamin autiste sont assez ridicules. Déjà, y a un roux dans l'équipe. Depuis quand les roux sont les harceleurs et pas les harcelés ? :rire:
Nan en vrai, c'est l'archétype des morveux harceleurs au cinéma, le problème c'est qu'on n'y croit pas. Déjà parce qu'ils jouent mal, surtout Byron. Mais bordel, y en a un qui dit à Oliver d'aller dans un coin de la cour, il se retrouve dans un champ (????) et se retrouve encerclé par les 3 gamins. Hein ? Quoi ? Ils sont sortis comment ? Personne ne les a vus ? Evidemment cette scène et le téléphone d'Oliver qui est jeté au loin sont un fusil de Tchekov parce que ce sera le lieu de la scène finale et le téléphone servira à faire "réapparaître le monstre".

Le film ne fait pas spécialement peur. Il utilise 2-3 jumpscares mais n'instaure aucune ambiance.
On dirait que les américains ne savent plus faire un film d'horreur correct, aujourd'hui.
La musique alourdi beaucoup les scènes, comme d'habitude dans ce genre de film. Ca n'accompagne les scènes, ça "cache les défauts" (comme disait Haneke).

La fin est assez niaise et cliché, tout le film on a une mère qui culpabilise de ne pas réussir à s'occuper de son fils, qui pense avoir raté quelque chose, alors à la fin, elle se sacrifie pour sauver son fils, en se faisant emporter par le monstre. Ohlàlà, sans déconner.