Contact commence avec des étoiles dans les yeux, des galaxies meme. La camera continuera de zoomer en et au dehors, d'orbiter autour de ces personnages dans des mouvement gracieux. Un regard de petites fille qui finira par trouver un son, comme un battement de cœur perdu loin dans l'espace.


Le film se centre sur la dichotomie science et foie, l'inexplicable et pour jamais inexplicable, contre les faits, pur et dure. C'est du déjà vu et c'est convenue mais c'est plutôt chouette. Le film de sf avec un bon fond et globalement bien réalise et mise en place, ca se regarde sans accroc, c'est de l'Hollywood un peu old school, il y a les couleurs des mid 90, le bon vieux temps. Toujours lui.


Et tout se finit bien, le méchant gouvernement un peu limité n'est pas si méchant et en fait il y a des faits pour appuyer l'experience transcendantale de notre heroine. C'est toujours chouette de suivre une femme et le personnage est bien campe, aussi bien dans le passe que le present. Ellie est attachante, ses pertes, son incapacité a s’attacher et gérer ses emotions, l'inversion de la figure masculine un peu, elle se retrouvera face a un homme croyant (amusant de voir Matthew dans un autre film impliquant une relation père-fille marque et dont la reunion se trouve quelque années lumières au delà de la voûte céleste).


Le premier, et long, zoom out de Contact nous communique bien le développement intérieur du personnage, on passe de toutes ces transmissions, si dense et multiple, au vide impersonnel du néant, et puis finalement en le regard d'une enfant.


Il y a une petite joie febrile au debut du film, qui se maintient du long bien que perdant en intensité, cette petit étincelle ou le film délivre son unicité et on ne sait pas ou il va, ou plutôt comment et a quelle rythme. Il a donc toujours un maintient de la curiosité et le film tient bien ces deux heures et demies, cela compensant le classique de l'ensemble. Le film ne laisse pas un gout d’inachevé ou de potentiel non accomplit de par son evolution, je ne peux lui reprocher de ne pas avoir transfiguré certain de ses atout primaires.


Le film offre quelques ancres émotionnel forte, la découverte du signal est trépidante et lié a la scene de la mort de son père habilement, par des pas fébriles, en montant les escaliers. Ellie court, Ellie s'emporte, Ellie est seul.


Cette solitude explicite depuis le debut sert de pivot a la question sur la foi, et la réponse apporte. En allant loin on finit toujours par revenir a ce qui est pres. En bon récit Campbellien les opposés se rencontre et s’unissent, le dehors et le dedans se réunisse, le rationnel et l'intuitif s'entremêlement et l'homme et la femme se retrouve. Je ne peux m’empêcher de voir les ponts avec Premier Contact, mais voir ses similitudes et connexion ce n'est pas en voir le manque d’originalité mais le besoin qu'ont certaines vérités d’être rappelées, d'affirmer nos fois en elle sous tout les habits.


Certains personnages secondaire reste un peu statique et ne dépassent oar leur conditions initials et j'aurais aime un petit grain de folie supplémentaire ici, c'est aussi limite par l'ampleur que prend le récit et apporter des nuances dans ce contexte releve de l'habilite, le film n’échoue pas vraiment sur aucun aspect donc c'est du pointilleux.


Le film soulève quand meme quelque question et nous réconforte dans les réponses qu'il en apporte, c'est révélateur d'un épanouissement en toute sécurité.


On aura quand meme droit a une sequence bien psychédélique ou l'espace et le temps se confondent et les effets spéciaux ne sont pas en reste. Ca nous communiquent assez bien l'aspect transcendantale de la chose, Ellie a alors du mal a se laisser aller et le film a beau prendre le spectateur par la main il y met quelques étoiles et autres étincelles qui rendent le tout empreint d'un merveilleux infantile un peu incandescent.


Ellie vit donc une experience profonde tout comme son ami prêtre, dont j'ai pas retenue le nom alors que je viens de finir le film, c'est Matthew, pour les intimes et on reste la), on retrouve donc la meme experience mais par une voie différente et Ellie en reviendra changer, lies avec un organisme plus grand qu'elle, le monde (tada), et pour communiquer sa nouvelle voi(e-x) elle aussi.


D'une certaine manière Ellie fut toujours croyante, elle possédait toujours cette lueur innocente et ce regard sur le monde, elle n'en avait juste pas expérimente la pleine puissance, la pleine poésie. Elle est d'ailleurs la premiere a croire en la supériorité des entités extraterrestre, a faire confiance a quelque chose de plus grand, et dont elle n'as pourtant eu qu'une (glimpse).


C'est toujours intéressant de consider qu'une approche factuelle et froide des choses nous coupe du monde, ici c'est juste un chemin plus long, Ellie avait la tete ailleurs et fuyait ce rapprochement humain, l'experience spirituelle est alors vu comme unificatrice, pas la science qui est vu comme une voie comme un autre, on lorgne bien du cote orientales de la chose. Ellie en reste une heroine, elle va de l'avant et se jette dans l'inconnu, l'indescriptible ou elle ne retrouvera que si se trouvait le plus proche de son cœur.


Quand la science devient magie, quand les fait ne suffise plus, quand la perception se dillue et que la subjectivite est indiferentiable de l'objectif. La plus grande blague de tout les temps! Pfiou, tout ce que j'ai ecrit, it well is an awful waste of space, embrace emptiness ya all, see ya all les sages ancetres

Amåtaō_m
7
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Créée

le 31 déc. 2016

Critique lue 309 fois

Amåtaō_m

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