Mon père ce héros
Adonis Creed est champion du monde dorénavant. Il peut donc envisager son avenir avec Blanca et fonder un nouveau foyer stable. C’est sans compter sur un promoteur souhaitant organiser un combat contre Victor Drago, fils d’Ivan et donc une revanche des fils 30 ans après le combat qui bouleversa le destin des Creed. Rocky serait le bienvenu pour ce challenge mais Balboa est formellement opposé à ces retrouvailles.
Le voici donc ce second acte ou huitième pour d’autres: Adonis a la même fougue inconsciente que son père mais un autre challenge extra-sportif s’offre à lui. Pourra-t-il le relever? Le challenge cinématographique l’est lui partiellement.
La première heure n’est pas loin du grand n’importe quoi: un premier rendez-vous boxeur complètement bâclé, un second avec une issue grotesque : l’on est pas loin de déclarer forfait tant l’esprit des deux premiers Rocky ainsi que de Creed est absent, notamment par une hallucinante et inexplicable absence sur ce second combat.
Et puis, la magie reprend quelque peu son cours pour l’ultime demi-heure, la magie du combat avec un troisième duel bien plus accrocheur et surtout une issue extra-sportive qui s’avère une belle ode paternelle. Du coup l’on en ressort avec une certaine reconnaissance et une frustration mélangées à la fois.
Se laisse donc voir...