J'ai vu #Creed2 de Steven Caple Jr, avec Michael B. Jordan, Sylvester Stallone, Tessa Thompson, Dolph Lundgren... et j'ai été plus que déçu.
•• En résumé : Le boxeur Adonis Creed (Michael B. Jordan) va devoir affronter Viktor Drago, plusieurs années après l'issue mortelle du combat entre leurs pères respectifs.
•• Et donc ? : J'ai un rapport très particulier avec la saga #Rocky. D'une série de films à la qualité déclinante jusqu'à toucher le fond en 1990 avec #RockyV, je me suis ensuite fait surprendre par deux fois : #RockyBalboa en 2006, et le premier #Creed en 2015.
Deux œuvres sur lesquelles je n'aurais jamais parié un centime, mais qui ont réussi le tour de force de parler de ces hommes qui se cherchent eux-mêmes sur un ring.
Mieux, la force du premier Creed résidait dans cette volonté manifeste du réalisateur et scénariste Ryan Coogler de donner une identité propre à son personnage principal, tout en rendant hommage à la précédente saga.
Une volonté qui prendra forme dans une mise en scène fluide, toute en mouvement autour d'un Michael B. Jordan impressionnant dans le rôle du fils d'Apollo Creed.
Et nous voici donc devant Creed II, réalisé par un Steven Caple Jr. beaucoup plus académique que son prédécesseur, et scenarisé par un Sylvester Stallone qui n'en finit plus de faire ses adieux à son personnage fétiche, et qui commet surtout l'erreur de faire de cette suite une conclusion incohérente d'un #RockyIV sorti 34 ans plus tôt.
En essayant à tout prix de diriger l'histoire d'Adonis Creed sur les rails d'un récit où nous allons donc devoir voir s'affronter deux fils de boxeurs en quête de revanche, ce film annule surtout toute l'évolution morale des différents protagonistes du précédent volet, pour les voir faire des choix idiots, parce que voilà... on s'en fout de la cohérence.
Creed II transpire la facilité, et pire, rend le spectateur responsable de cette mascarade.
"Le public n'attend que ça", dit le promoteur du combat pour se justifier.
Non, une partie du public (dont je fais évidement partie) voulait un film qui s'émancipait enfin de l'ombre envahissante de Rocky... et ça ne sera pas pour cette fois.