Dans la cour, on retrouve la capacité de Salvadori à peindre le mal-être urbain et les dysfonctionnements sociaux, ainsi que son goût pour les couples mal assortis et les rencontres improbables. Mais ici la volonté de construire un film ouvertement léger (en contrepoint avec l’état dépressif des protagonistes) se résume peu à peu à une confrontation d’acteurs entre quatre murs, à une performance stérile. Le film se concentre sur deux protagonistes à la dérive sans donner aucune épaisseur à tous ceux qui les entourent, réduits au rang de fantômes face à leur névrose grandissante.

Chicago
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le 11 mars 2016

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