Après un premier volet pas fameux, Deadpool 2 devient carrément insignifiant à cause de l'ego bien gonflé de Ryan Reynolds qui a découragé le réalisateur Tim Miller. Et à raison, puisque ce second volet n'est qu'un one-man-show de l'acteur, drivé par un pitch de Terminator bis ouvert à toutes les digressions et à tous les personnages secondaires qui voudraient bien s'y inviter à la condition d'être sous-développés. Niveau violence et gags, la première est presque absente et les seconds tombent systématiquement à plat tout en veillant bien à rester politiquement corrects. Jusqu'à un épilogue révisant tout ce qui a précédé, Deadpool 2 est donc tout aussi inutile que la concurrence qu'il entend critiquer.
Par ici la bafouille : https://supermarieblog.com/2018/05/19/deadpool-2/