Deadpool 2 par Sid380

Le premier Deadpool avait au moins prouvé que les studios pouvaient tenter des films de super héros plus violent et gore avec succès et seul jusqu'à présent Logan a vu le jour, voici donc la suite du film qui a aussi relancé la carrière de Ryan Reynolds.

Deadpool 2 aurait pu être un très bon X-Men si on enlève tout l'humour débile autour. Un ado qui découvre ses pouvoirs de mutants et veut se venger de son tortionnaire de directeur d'un asile, un mercenaire venu du futur à la Terminator qui veut tuer cet ado pour sauver sa famille etc.

Du reste, les scènes d'action sont très correctement emballées par David Leitch (le premier John Wick, Atomic Blonde) dont une course poursuite à travers la ville très réussie et un affrontement final spectaculaire.

Malheureusement il faut se payer l'humour à la Deadpool et c'est là où ça casse. Si vous êtes client vous passerez un bon moment, les autres finiront par trouver à la longue tout ça lassant et fatigant à force de faire 36 000 vannes sur la mort de Logan et plein de références cinématographiques, ça devient barbant et répétitif, sans compter le reste.

Une scène cependant échappe du lot avec les jambes de notre héros, je ne vous en dirais pas plus, mais cette séquence est particulièrement hilarante et réussie, on notera aussi quelques caméos croustillants, mais c'est bien peu.

Ceux qui espéraient voir aussi la X-Force seront déçus, la plupart des membres sont tués au bout de deux minutes d'action, seule Domino survie.

Josh Brolin après avoir brillamment joué Thanos dans Infinity War s'en sort bien dans le rôle de Cable, mais on sent que le personnage n'est pas assez exploité, peut être exprès car il devrait l'être dans les futures suites.

Dans les scènes post-générique, Reynolds flingue X-Men Origins et Green Lantern pour le plus grand plaisir des nombreux détracteurs de ses films.

Bref, Deadpool 2 est un très bon X-Men avec de l'action et c'est spectaculaire, mais il faut se payer cet humour qui plombe en partie l'ensemble et qui, pour ma part, a finit par me fatiguer...