Introduire plus de sérieux dans Deadpool en a fait un meilleur produit cinématographique. Ce que je reprochais au premier Deadpool, c’était de n’etre au final qu’un film à bas budget, qui singeait le deadpool des comics, mais sans grande ambition.
Deadpool 2, c’est le premier film, en plus réussi, car il introduit paradoxalement plus de sérieux dans l’écriture de son personnage. On commence donc le film avec un Wade wilson au fond du trou. Sa copine Vanessa est morte. Il se sent seul au monde. Il décide donc de se suicider.
Bien évidemment Deadpool ne peut pratiquement pas mourrir, il est donc embarqué par Colossus au manoir du professeur Xavier ( toujours sans les fameux X-men, meme si ils font un petit caméo très drôle) pour intégrer les X-men. Mais très vite, Deadpool part en live lors d’une intervention visant a appréhender un jeune mutant pyromane en pleine crise d’adolescence.
Deadpool est donc emprisonné dans un centre pour mutant, privé de ses pouvoirs et il attend la mort comme rédemption. C’est sans compter sans cable, un cyborg venant du futur qui a la capacité de voyager dans le temps, qui est bien décidé tel un terminator a éliminer le jeune mutant pyromane avant qu’il se transforme en monstre.
Deadpool, qui est toujours taré, va alors décider de sauver le gamin. A tout prix, quitte a monter une équipe de bras cassés pour faire évader le gamin. Le film est excellent de bout en bout. Plus rythmé, plus tourné action et surtout plus drôle, deadpool 2 affiche enfin une certaine ambition eco-plus que n’avait pas vraiment le premier film.
Certes, si vous n’aimez pas les monologues débiles, alors vous n’aimerez pas deadpool. Parce qu’il ouvre tout le temps sa gueule, pour faire des réflexions débiles ou des références méta et culturelles. On déplorera un vrai méchant à la Ajax, mais qu’importe, ce film est carrément plus réussi que le premier. En attendant un X-force, qui devra toutefois faire attention à ne pas etre un deadpool 3 déguisé.