Ce n'est pas par son récit fantastique de facture lourdement classique (une femme pleure la mort de son enfant en s'isolant pour finir un livre dans un manoir qui va révéler toute sa détresse), ni par ses références 2.0 (Ring), que Derrière Les Murs se démarque de la production cinématographique, mais par son utilisation de la 3D et son travail sur la lumière qui si elle n'est pas révolutionnaire est tout de même d'un haut niveau. (Ils se sont fixés comme modèle Spielberg et Cameron, niveau 3D ils ont dépassés le second). On peut comprendre que les deux réalisateurs n'aient pas eu l'ambition de révolutionner le cinéma, mais plutôt, je l'espère, batir une base de solides techniciens. On verra ensuite pour l'originalité.
En attendant, la Casta est d'année en année plus jolie encore et son charisme s'affirme également avec l'age tout en construisant une sympathique filmographie avec accroché a son tableau de chasse: Tsai Ming Liang, Damien Odoul, Raoul Ruiz, et niveau grand public Patrice Leconte, Claude Zidi avec pour faire la transition Pascal Thomas. Pas mal pour une toute petite top modèle qui se démarquait au départ surtout pour son côté pas trés fufute et ses décolletés vertigineux.