15 years later, nothing has changed

Revisionnage de Destination Final 2, quand même 15 ans après sa sortie en salle (et oui à l'époque j'avais dix ans). Et c'est pareil qu'au premier visionnage, c'est-à-dire que le film reste pour moi très drôle. Comme la plupart des films qui se veulent gore et essayent de jouer la corde de la tension et du suspens sur des situations improbables (Saw 6 tu es si drôle), ça ne marche tout simplement pas sur moi, puisqu'il ne naît en moi aucune "sensation forte" ou autre montée de stress (le premier film à m'avoir un peu titillé était Hostel, et oui ce film était quand même vachement gore et malsain pour y arriver). Au contraire de l'effet recherché, ce genre de film me fait beaucoup rire. L'effet de surprise en moins puisque je me rappelais étrangement à peu près de toutes les morts du film (comme quoi elles doivent toutes être mémorables).

Tout les poncifs du genre y sont : les personnages clichés au possible (la femme enceinte, le black qui y croit pas, le flic qui y croit trop vite) avec le retour notable de l'excellente Ali Larter (que j'ai connu avec la série Heroes) ; les situations de morts improbables précédées de signes bien voyants à 10 000km et une saturation du son jusqu'au saignement pour essayer de faire monter la tension ; les visions qui sont ici au nombre de beaucoup trop par rapport au premier film avec la seule vision initiale ; les théories trop complexes du genre "La mort c'est la vie qui réunit le vivant du mort ressuscité" et autres inepties ; tous les véhicules bourrés de TNT pour exploser aussi facilement ; des conducteurs sous LSD vus qu'ils savent pas utiliser le frein ; j'en passe et des meilleures.

Le film est très lent, les morts finales sont bâclées et on sent que les scénaristes ne savaient plus trop quoi faire de leurs personnages. On part pourtant d'un bon scénario je crois à la base (c'est pas pour rien qu'il y a eu cinq opus, ça plaît au gens), mais le tout est trop mou et trop mal amorcé pour obtenir la moyenne. Ça reste pour moi un bon moment de rigolade et une petite réminiscence sympathique de mes années de lycée.