J’adore Piège de Cristal. Ce n’est pas original je le sais, puisque tout le monde adore Piège de Cristal ! C’est le film qui a posé les références du film d’action moderne, tout est dedans. Alors forcément devenu grand fan de la saga Die Hard, la sortie d’un nouvel épisode est toujours un évènement important. Le quatrième film avait divisé les fans de la série et c’est bien normal, la saga entrait dans une nouvelle ère qui n’était pas forcément au goût de tous. Pour ma part je l’ai plutôt apprécié sans plus, il n’était pas incroyable mais avait le mérite d’être divertissant et de toujours respecter le personnage de John MacLane malgré un côté un peu plus super héros qui peut gêner un peu. Nous voici quelques années et en salle sort le cinquième film, intitulé Belle journée pour mourir. Est-ce qu’il a remonté le niveau de la saga ou est-ce qu’au contraire il a achevé la saga définitivement ? Réponse dans cette review de Die Hard 5 : Belle journée pour mourir.

Tout ce que je peux vous dire, c’est que contrairement à Die Hard 4, celui-ci risque de ne pas diviser les fans du tout, mais au contraire de les rallier. C’est un film unificateur (si vous voyez où je veux en venir …).



Alors, Die Hard 5, de quoi ça parle ? Eh bien il s’agit de notre éternel malchanceux John MacLane qui part en Russie après que son fils se soit fait arrêter. Parti pour comprendre toute cette histoire, il va vite se rendre compte que tout va bien au delà d’une simple histoire judiciaire mais bien à un complot qui pourrait menacer la planète (rien que ça !).

Quand on voit le pitch, on le sait tout de suite : on est bien dans un film à grande ampleur. Fini les simples prises d’otages ou les crimes dans un petit aéroport, non non cette fois Hollywood voit toujours plus grand, toujours plus explosif, toujours plus puissant et explosif dans ta face ! C’est donc un film qui ne fait pas dans la demi-mesure avec John MacLane qui se retrouve au milieu d’un conflit dont le but est plusieurs tonnes d’uranium utilisable pour créer des bombes atomiques. Oui, l’époque où il était un simple flic au mauvais endroit au mauvais moment, c’est terminé !

C’est d’ailleurs le premier point que je reproche au film : son manque d’identité dans la saga Die Hard. Au fur et à mesure des suites, l’identité de la saga restait tout de même présente, notre héros était un flic courageux mais surtout malchanceux qui se retrouvaient au milieu de conflit qu’il essaye d’arrêter par tous les moyens. Ici ce n’est pas le cas parce qu’en 5 minutes à peine il poursuit déjà les méchants dans les rues de Moscou sans hésiter à tout exploser au passage ! Où est l’époque où notre héros était toujours au mauvais endroit au mauvais moment ? Cette fois c’est carrément lui qui va les chercher ça n’a aucun sens ! D’ailleurs on ne perd clairement pas de temps parce qu’en 3 minutes le cadre a changé l’histoire s’est mise en place et le spectacle commence. La subtilité ? Non qu’est-ce que c’est ?

La grosse feature qu’on nous présente dans ce film, c’est le fils de John MacLane qui est un dur à cuire tout comme son vieux père. Sur le papier ça peut sembler être une bonne idée, car c’était pour moi l’un des points forts du quatrième film : le duo qu’il formait avec sa fille. Ici est-ce qu’on a un duo de ce genre ? … Clairement pas. Son fils est un personnage creux, qui n’a aucune réelle présence ou personnalité … Une coquille vide en quelque sorte, le coéquipier de Bruce Willis dans le film, voilà tout. Il est loin le temps des duos efficaces avec Samuel L. Jackson dans Die Hard 3 …



Mon visage au fur et à mesure que je voyais ce personnage à l’écran.

Mais on s’habitue tout de même à sa présence et a même quelques bons moments. Il est en fait le seul nouveau personnage qui ne soit pas totalement dépourvu d’intérêt. Car ce qui fait un grand Die Hard, c’est un grand méchant. Tout le monde se souvient de Hans Gruber interprété magnifiquement par Alan Rickman, ou même de son frère dans Une journée en enfer. Ici par contre, les méchants font vraiment de la peine à voir. Ils n’ont rien qui peuvent les rendre bons pour le public, à peine le film fini, vous aurez déjà oublié leurs noms tant ils ne marqueront clairement pas les esprits.

Tout le film d’ailleurs ne marquera pas vos esprits. Enormément de bruit, énormément d’explosions et d’action à l’écran. Ca pète de partout tout le temps ! Absolument aucune pause, tout s’enchaine à la vitesse de la lumière comme si il fallait absolument expédier le film le plus rapidement possible. D’ailleurs le film est assez court puisqu’il ne dure que 1h36, mais je vous assure que ça suffira largement au final. Une demi-heure de plus aurait été vraiment trop et le film serait devenu au final vraiment plus détestable qu’il ne l’est déjà.



Vous aimeriez bien que je revienne hein ? Bah moi aussi ! Mais allez dire ça à Bruce Willis qui m’a fait tombé du haut d’un immeuble il y a une vingtaine d’année pour vous plaindre ! J’avais survécu en plus ! J’étais même devenu un sorcier en plus … Mais je me suis fait tuer par Voldemort quelques années après.

Au final, que dire de Die Hard 5 ? … Bah c’est vraiment pas glorieux … Là où Die Hard 4 divisait les fans, Die Hard 5 les rallie tous en faisant de cet opus le pire film de la saga sans problèmes. Ce n’est d’ailleurs pas un film d’action mémorable non plus, aucune subtilité, de l’action constante sans pause, soit trop gros pour nous faire dire « mais bien sûr … » soit juste décevant … Un film qu’il faut très clairement éviter. John MacLane commence à se faire vieux, et Bruce Willis également alors il est peut-être temps d’aller définitivement à la retraite. Même si à l’heure où je vous parle on envisagerait déjà un Die Hard 6 … Yippee-Kay yee pauvre con …

Die Hard est mort, vive Die Hard.



Même ces quelques secondes ne valent pas le coup. On voit la même chose dans la bande-annonce, alors regardez la bande-annonce, ça ne prend qu’une minute contrairement au film …




Si vous voulez apprécier pleinement la lecture de cette critique, je vous conseille d'aller sur le lien :)
antredugreil
3
Écrit par

Créée

le 23 févr. 2013

Critique lue 312 fois

antredugreil

Écrit par

Critique lue 312 fois

D'autres avis sur Die Hard : Belle journée pour mourir

Die Hard : Belle journée pour mourir
cloneweb
2

Critique de Die Hard : Belle journée pour mourir par cloneweb

On ne va pas y aller par quatre chemins : Piège de Cristal, sorti en 1988, a inventé le film d’action des années 90. Bruce Willis lui doit sa carrière post-Clair de Lune et nous une tripotée de...

le 15 févr. 2013

168 j'aime

24

Die Hard : Belle journée pour mourir
jojo691338
10

Rétablissons une injustice !

C'est en 1988 qu'une daube infâme fit son apparition sur grand écran. Cette daube s'appelle Piège de Cristal. Réalisé par ce tâcheron de John McDonald, ce film rencontra un vif succès auprès des...

le 2 mars 2013

91 j'aime

9

Die Hard : Belle journée pour mourir
Noremac
2

Un grand film incompris

Certaines mauvaises langues diront que le film massacre l'esprit Die Hard,que probablement John Moore n'a jamais vu les films. Arrêtons là la mauvaise foi: le film y rend constamment hommage: -...

le 20 févr. 2013

81 j'aime

17

Du même critique

Les Dents de la mer 4 : La Revanche
antredugreil
2

Rentabilité aquatique #4 : le retour de la vengeance de la rentabilité

Après une excellente blague … Probablement la meilleure de toute mon histoire et même de toute l’histoire de l’humanité … J’ai reçu de nombreuses plaintes me forçant d’écrire la critique de ce film …...

le 16 sept. 2012

10 j'aime

Resident Evil : Retribution
antredugreil
1

Paulo dans Paulo nous apprend à écrire un scénario

Aaaaahhh … Quelle nostalgie … Pour ceux qui ne seraient pas au courant, les 4 premières critiques de l’Antre du Greil portaient sur les 4 films Resident Evil. Que voulez-vous … A l’époque je jouais...

le 19 sept. 2012

9 j'aime

5

Pokémon, le film
antredugreil
5

Pikachu et la morale douteuse

Non. Malgré tout ce qu’on peut croire à travers mes écrits, le Greil ne fait absolument aucune discrimination. Je critique énormément de films américains mais j’ai fait une critique d’un film...

le 16 sept. 2012

9 j'aime