Tu sors ou je te sors, va falloir prendre une décision !!!!!!!
Une petite comédie franco belge. Assez rare pour être signalé, mais quand en plus c'est une comédie qui respire la bonne humeur et le bon gout de provoquer, je ne vais pas me priver.
L'action se situe en Belgique, avec 2 amis, l'un est obsédé, vantard, prétentieux ( Jean Luc Couchard) et l'autre introverti, timide et maladroit (Dominique Pinon). Ce dernier cherche l'âme sœur et demande de l'aide à son ami de toujours. Une histoire simplette qui va être compléter par diverses autres petites situations tenues par des personnages aussi zinzins les uns que les autres.
Un casting aux petits oignons qui joue des personnages aux caractéristiques bien pensées et au charme ravageur : Marion Cottillard institutrice adepte de la schnoufette, François Damien en directeur d'abattoir et accessoirement photographe pervers à ses heures et aussi la charmante Florence Foresti en flic dur à cuire et lesbienne.
Tout des personnages haut en couleurs et au charisme fort qui n'hésitent pas à y mettre un boxon pas possible pour annoncer leurs façon de penser. En effet dans DIKKENEK, pas de situations comiques gnan-gnan ou gentillettes comme on peut trouver dans majorités de comédies françaises. Ici on lorgne plus du coté de c'est arrive prés de chez vous, sans la violence gratuite.
Ici ça part en sucette et sans gêne, les acteurs s'en donnent à cœur n'hésitant pas à se caricaturer, par exemple François Damien en bon gros belge de service qui s'auto-caricature comme personne.
Certains sujets délicats (homosexualité, différence d'origine, violence, drogue et argent) sont exposés aussi avec bon humeur et le coté satire n'est jamais agressif ou choquant, ce qui différentie ce film d'autres du genre qui pour la plus part n'hésitent à aller profond dans le mauvais gout.
DIKKENEK est donc une bonne satire, drôle et intelligente dans son fond grâce à une brochette d'acteurs très sympathiques, des situations qui évitent le cliché du mauvais gout mais au contraire dévie un peu tout en restant dans la gentille méchanceté soutenue.
Un bon p’tit plaisir sans retenue que ce DIKKENEK.