Des combats bien nerveux, notamment ceux aux pistolets. J’ai bien aimé l’humour qui naît de la fracture entre les deux civilisations (« mmmh… capitalisme !... »). A mon avis, le réalisateur fait un peu trop pencher la balance du côté du personnage de Schwarzenegger, qui est à l’origine de la résolution de presque toutes les péripéties. Peut-être sa vocation était-elle de faie une critique de la société américaine, un peu comme certains écrits du XVIII qui introduisent un étranger dans notre société, et dont les étonnements seront autant de critiques dressées contre cette société. Mais du coup, le personnage de James Belushi perd en intérêt. Peut-être aurait-il été intéressant que le personnage de Schwarzenegger admette à la fin la supériorité du flingue américain, parce que comme entre les personnages, la balance penche grandement en faveur de l’URSS. D’un autre côté, admettre cette supériorité, n’aurait-ce pas été reconnaître la supériorité américaine ? C’aurait été ruiner le propos du film, ce qui est de toute façon en partie le cas puisque, encore une fois, l’URSS marque une supériorité écrasante sur les États-Unis.