Le postulat de départ de Downsizing permet de tisser le film d'une réflexion (bien atone) sur notre présence au monde et le rôle qu'on souhaite y jouer. Derrière la fable écologique pointe la critique sociale, mais l'ensemble reste emballé sans grande profondeur avec des personnages simplistes et caricaturaux, des dialogues et situations stupides et une réalisation de téléfilm. On s'enfonce vite dans un prêchi-prêcha facile et on se demande, comme Matt Damon, ce qu'on fait là. Dommage, l'idée de départ était prometteuse.

hubertguillaud
2
Écrit par

Créée

le 1 mars 2018

Critique lue 178 fois

hubertguillaud

Écrit par

Critique lue 178 fois

D'autres avis sur Downsizing

Downsizing
Yril
4

Chérie, j'ai rétréci le film

Difficile de se faire un avis sur ce film. A vrai dire, en sortant de la salle mes camarades et moi n'étions même pas certains d'avoir compris de quoi il voulait nous parler, et c'est bien là son...

Par

le 10 janv. 2018

54 j'aime

1

Downsizing
la_mulatresse
1

Et au final...?

On prend sa soirée pour aller voir un petit film, on passe 2h30 devant un ecran ... Et? Et bien on ne sait pas. Il n'y a ni debut ni fin sur ce film, on passe notre temps a se demander ou on va...

le 10 janv. 2018

39 j'aime

4

Downsizing
Sergent_Pepper
3

Break on through (to the other size)

Tentons de ne pas reproduire la même erreur qu’Alexander Payne, qui fait dans l’expansion pour évoquer la réduction : voici un film totalement raté. On a du mal à croire que le réalisateur du si...

le 6 avr. 2018

35 j'aime

10

Du même critique

Samuel
hubertguillaud
10

Emballant !

D'une simplicité incroyable, d'un trait épuré, Emilie Tronche nous embarque dans la prime adolescence avec une série absolument excellente, faite de petits instants, de regards, de réflexions sur...

le 12 mars 2024

41 j'aime

Homo deus
hubertguillaud
2

La technologie, une religion qui s'auto-réalise

Sapiens, le précédent livre de Yuval Harari, cette grande fresque de l’humanité a permis à des millions de lecteurs de se sentir intelligents, de comprendre notre aventure humaine sur plus de 300 000...

le 29 août 2017

31 j'aime

14

The Irishman
hubertguillaud
2

Du cinéma naphtaline !

Scorsese reste un grand conteur. Malgré les longueurs, les digressions, la fadeur de l'ensemble, il nous embarque à grand coup de nostalgie dans cet univers de mafia disparue, qu'il a tant raconté...

le 1 déc. 2019

24 j'aime

2