Moué.
Le pitch est sympa, la distribution n'est pas mal non plus. Mais la volonté du réalisateur totalement appliqué à pomper le style Soderbergh-façon-Ocean's-Eleven est un peu fatigante (surtout qu'il y...
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le 6 nov. 2009
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Est-on de retour dans la Guerre Tiède hollywoodienne, où complexité était mère de scénarios ? Sauf que Duplicity entre aussi dans l’ère du plot twist, lequel va construire l’intégralité des rebondissements. Au cœur d’un espionnage industriel grandeur nature, c’est un script digne de Dan Brown qui se déroule en trois dimensions, d’avant en arrière, dans un bourdonnement continu et tout dialogué qui ne sera pas pour déplaire.
Mais Gilroy, habitué d’histoires en tire-bouchons, ne cherche même plus à faire comprendre le sens de ses scènes en quadruple jeu et multiples enjeux. Comme si traîner dans la queue de la comète devait nous suffire. Il faut décidément trop se concentrer pour saisir la moindre once de ce brouhaha d’ambassades, de magouilles, de shampooings et de dollars. Il ne suffisait visiblement pas d’aller de bas en haut du concept pour donner une idée de sa hauteur.
Le bon point est dans la dimension personnelle de l’histoire, le double fond qui fourre cette tapisserie de traîtrises intéressées. Clive Owen et Julia Roberts reforment un couple aussi instable qu’avec le Closer de Mike Nichols, une relation sans confiance qui est l’apologie et la dénonciation de ce surplus d’inclarté. Ils lui donnent une aura, mais le sauvent pas de ses abus.
Créée
le 3 avr. 2019
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