Ernest et Célestine : Une fable moderne aux accents sociales
Si il y’a une chose dont peut se vanter être très fort en France, c’est les films d’animations. Exit les grosses productions de Disney avec des valeurs morales parfois douteuse, la beauté de l’animation française réside surtout dans son désir de créer un monde proche du notre, un monde où la beauté n’est pas forcement là où on souhaite l’imaginer. Ernest et Célestine est un de ces films où la beauté des dessins peut contraster avec un des maux de ce monde. Ernest est un ours, par conséquent il est le mal incarné pour le monde des souris, voilà ce que dénonce ce film, les gens rentrent dans des cases et il est difficile de faire sortir certains préjugés (et de nombreux évènement récent en sont la preuve encore plus criante …) L’histoire est belle, touchante et drôle également, mais on n’avait pas besoin d’avoir des doutes sur la qualité de Daniel Pennac d’écrire de belle histoire. Et puis la présence de Thomas Fersen dans l’écriture de la musique se ressent également avec plaisir.
Bref Ernest et Célestine est un film pour tous, un petit bijou d’animation parfaitement encré dans le monde actuel.