Prenez toutes les qualités, tous les défauts du premier volet. Rajoutez-y un tas, et quand je dis un tas c'est un euphémisme, de qualités. Enlevez tous les défauts. Vous obtenez ce qu'on appelle un chef d'oeuvre.
Le 1 était mal filmé ? C'est plus le cas. Le 1 avait un montage MTV ? C'est absolument plus le cas. Y avait pas assez de stars dans le 1 ? Y avait pas assez de cadavres ? Pas assez de sang ? On rigolait pas assez ? On voyait trop Jet Li ? Y avait pas assez de références, de fan service ? C'est plus le cas.
L'intro donne immédiatement le ton. Avec plus de morts en 20 minutes au compteur qu'en une année de cinéma tous pays confondus, les Expendables nous montrent immédiatement ce qui nous attend : de l'action non-stop, de l'humour non-stop, du kiff non-stop.
Plusieurs scènes provoquent de très gros fous rires dans la salle, celles de Chuck Norris en particulier. Mais attention, il vole pas la vedette. Toutes les stars sont aussi jouissives les unes que les autres. Même JCVD, c'est dire.
Le film s'embarrasse à peine d'une histoire - le minimum syndical on dira - pour privilégier les références, le fan service, l'humour, et surtout le WTF. On rit presque aussi souvent qu'il y a des morts à l'écran.
Même si on regrette vachement qu'il n'y ait pas de poursuites en voiture, que Jet Li disparaisse aussi vite, et que le film ne dure que 100 petites minutes, le film est à l'aise un des meilleurs métrages de l'année.
PG-13 is for pussies. Stallone et sa bande écrivent une nouvelle page de l'histoire du cinéma d'action, et prions pour que ce genre continue dans cette lancée, plutôt que de retomber dans ses travers MTV-esque à la mords-moi-le-noeud.