Stallone is back ! ! ! ! ! ! ! Et ça se voit. Malgré certaines qualité et un gout très 80’, le premier Expendable excitait autant qu’il décevait. Mais qu’à cela ne tienne, Rambo a apprit de ses erreurs et nous gratifie d’un 2ème opus tout simplement jouissif, un pur produit dopé à la testostérone et au foutoir assumé. A la direction fini Sylvester (qui se contente simplement du rôle principal et du scénario), remplacé de main de maître par Simon West, metteur en scène de la débâcle Tomb Raider mais surtout du joyeusement débile mais au combien sympathique Les ailes de l’enfer (un autre film de mec).
Sly voulait du plus gros, plus lourd et plus pétaradant…. On peut dire qu’on en a pour notre argent tant tout est mis en œuvre pour donner au fan boy avide de pétoire et d’action décérébré. Un scénario aussi plat qu’une planche à découper (les Expendables veulent venger la mort d’un des leurs et doivent faire face à un Bad Guy qui veut en plus arrondir ses fins de mois en piquant un gros stock de plutonium) pour un film qui ne mise que sur la surenchère d’explosions et de fusillades. West connait son métier et ça se voit. Son job sur Les ailes de l’enfer montrait que le bougre savait faire de l’action. On ne s’y trompe pas et malgré un cadrage un peu aléatoire par moments, le tout est parfaitement maitrisé ; des scènes d’actions ultra spectaculaires qui laissent rarement le temps de souffler : explosions à tout vas, fusillades en veux tu en voilas avec option déchiquetage de membres et combats à main nu digne des plus belles années de Van Damme. Un gros trip qui tient à la gorge du début à la fin.
Expendables 2 ne serait pas ce qu’il est sans son casting de gros bras (l’argument de base) et là on peut remercier le bon dieu de nous offrir une si belle brochette de tronches de tarés qui n’attendaient qu’une chose, c’est jouer à la guerre. Un pari gagné puisque les vieux briscards de la bonne époque du cinéma d’action s’amusent comme des fous, Schwarzenegger et Bruce Willis, en tête ; les 2 sales gosses s’en donnent à cœur joie et nous gratifient de moments d’anthologie (la scène de la Smart est tordante). S’ensuit l’increvable Chuck Norris, qui si sa prestation est somme toute anecdotique aux premiers abords, se révèle bien plus fun et n’hésite pas à se taper un remake officieux de son excellent Invasion USA, les répliques foireuses en moins mais la sagesse dominante.
En méchant de base, on nous pouvais pas rêver mieux que Jean-Claude Van Damme, terroriste international au coup de pied agile (pour son âge, il maitrise toujours le fulgurokick avec aisance), un rôle de composition qui lui va comme un gant et qui se termine logiquement par un affrontement titanesque Rocky Balboa VS Franck Dux. Un combat d’anthologie mais qui se fait voler la vedette haut la main par la bastonnade nerveuse de Jason Statham et Scott Adkins. Ce dernier, artiste martial complet vu dans certains bons gros B bourrins comme Ninja ou Un seul deviendra invincible 3 et bientôt dans le prochain Universal Soldiers (avec Van Damme et Lundgren), se devait d’avoir sa place dans la team et son talent d’athlète (moins d’acteur ! ! !) n’est plus à prouver.
Le reste de la distribution ne fait pas pale figure, bien au contraire, le clan du premier opus étant une nouvelle fois de la partie, on se régale des facettes de Terry Crews avec sa pétoire qui rendrait jaloux Jesse Ventura dans Predator ou encore l’imposant Dolph Lundgren dans le rôle du Sidekick de service mais néanmoins guerrier dans l’âme.

The Expendable 2 nous rend justice et nous fait oublier un premier épisode intéressant mais imparfait. Tout y est pour qu’on se prenne au jeu pendant les 105 minutes de métrage. Complètement déglingué et ne cherchant pas le moindre zest de sérieux, le film de Simon West se permet tout les excès sans tomber dans la vulgarité facile. Un gros WTF généreux et bourré de références, qui nous ramène à l’âge d’or du cinéma d’action des années 80 et début des années 90.
Le casting est aux petits oignons, certains n’hésitant pas à se caricaturer pour mieux nous divertir.
Mon plaisir fut ultime, c’est incroyablement crétin et incroyablement jouissif mais Bordel j’ai adoré, un vrai gosse dans un magasin de bonbons.
Stallone et West on réussit leurs pari : proposer un produit aussi bien pour les nostalgiques que pour la nouvelle génération et en même temps un bon gros actionner chargé à la gueule d’action et d’humour dont le seul but est de divertir en laissant son cerveau au placard.
A déguster sans modération en attendant un 3ème opus déjà attendu.

Créée

le 27 août 2012

Modifiée

le 27 août 2012

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Georgio

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