Expendables 2 : Unité spéciale par TheMrOrange
Mr Orange:
Legeeeeeeeeeeeen… wait for it… daaaary! Legendary.
Ceci étant dis, Expendables 2 relève l’exploit d’écraser à plate couture le premier du nom. Et c’est peu dire. Le premier était fade, seul la séquence dans l’église (voir la One scene ici) vallait le détour. Le 2, ce n’est pas une séquence qui vaut le détour mais le film entier que tout fan d’action se doit de voir. Question de survie. True story.
Un scénario gentillement ficellé qui dessert merveilleusement une avalanche de scènes d’action qui ne cessent de se renouveler, jusqu’à noyer complètement les souvenirs de la bande annonce. Des combats à toutes armes et tous véhicules, des entrées (et sorties) de personnages rocambolesques, pour des scènes épiques défiant les lois de la réalité de la plus dévergondée des façons. Et ! Parce que ce n’est pas fini, c’est violent à souhait (sans atteindre les sommets de Rambo 4e du nom), les corps finissent en pièces, c’est génial. Que demander de mieux?
Une myriade de gags, catch lines et autres références aux films/carrières/vies personnelles des acteurs impliqués, surfant souvent sur l’un des écarts au réalisme offert par le scénario. De l’humour à ne plus savoir qu’en faire, optant occasionnellement pour la vanne subtile et souvent pour le clin d’oeil bien gras, c’est génial.
La fusillade de l’aéroport ♥ Chuck Norris ♥ Ce film est une mine de citations et autres scènes cultes avant l’heure ♥ C’est génial ♥
Questions:
1/ mais où est passé Jet Li? Quid de son kung-fu imbattable?
2/ pourquoi perdre son temps avec la misère du village ou la séquence à Paris? Franchement, on est plus à un raccourci scénaristique près.
3/ comment Stallone va réussir à faire un 3 encore meilleur?!
Un panthéon de l’action pour un film gras, testostéroné et bourré de références. Yippee-kai-yay.