Expendables 3 par Joro Andrianasolo
Mouais.
Expendables, c'est un peu ce genre de délire qui à mon sens n'aurait pas du s'étaler sur plus d'un film. Le coup de réunir un casting all-star de vieilles gloires du film d'action à l'américaine ça va une fois, pas plus ... ironie car pourtant malgré ça, j'ai trouvé le second épisode meilleur que le premier essai, la faute à Jean-Claude, avec lui je suis un fan aveugle (et merci à la brève intervention de Chuck Norris qui m'a bien fait rigoler).
Donc, on remet ça une troisième fois, avec d'autres vieux de la vieille. Problème, car malheureusement, les personnages joués par Wesley Snipes, Harrison Ford et même Mel Gibson n'apportent rien. Le dernier cité, tente un peu de faire son gros numéro de badass qui n'a rien à perdre et assume toutes les horreurs qu'il a commises, mais on l'a vu et déjà entendu tellement de fois que ça ne passe plus. Antonio Banderas s'en sort un tout petit peu mieux, car son rôle de moulin à parole intarissable permet d'alléger un peu l'intrigue pas très passionnante construite autour d'une vague vengeance, d'un relatif passage de flambeau entre vieux soldats et les djeunz, de guéguerre puériles entre les vieux loups et les mercenaires plus jeunes et plus frais ... bref, on s'en fout de tout ça.
Contrat rempli au niveau de l'action, j'ai eu ma dose d'explosions et de gunfights. Mais rien qui m'ait transcendé, la fuite en hélicoptère finale après la dernière baston est tellement téléphonée que je l'ai prise avec le sourire.
C'était pas dégueu, mais je m'en souviendrais surement pas l'année prochaine.