Il y a des films que l'on regarde du fait de leur renommée ou du tapage médiatique qui a pu être fait autour de ceux-ci. Puis, il y en a d'autres qui nous sont inconnus quand on s'assoie, et que l'on apprécie tout simplement en se demandant de quoi il peut bien parler. C'est le cas pour celui-ci. Je ne connaissais pas, n'en avais pas entendu parlé, mais je me suis lancé pour me faire mon propre avis. Et je n'ai pas été déçu !
L'histoire est simple, sans trop de complications, pour que le spectateur s'imprègne de l'ambiance, des paysages, des faits et puisse évoluer dans le cheminement de l'intrigue qui nous pousse à nous interroger nous même. On entre directement dans un monde peu connu, à savoir celui des photographes de guerre et de l'horreur que peut être la guerre et des choix que certains hommes prennent à certains moments de leur vie. On s'immerge rapidement, assistant à toute la beauté et l'horreur des actes de l'être humain.
Colin Farrell joue parfaitement son rôle dans le film, et jusqu'à la toute fin un certain mystère plane sur la disparition de son ami. On est bluffé par le travail fait pour nous amener vers le dénouement qui est réalisé petit à petit. Je crois que c'est surtout ça qui m'a plu dans ce film. Me rendre compte au final que j'étais « loin » de la solution alors que des indices bien visibles nous étaient mis devant les yeux.
Deux mondes s'entrecoupent, celui de la photographie et de la guerre. Deux domaines que j'apprécie grandement pour ce qu'ils nous offrent à voir : la vie, l'espoir et la bêtise humaine. Le film n'est pas un grand chef-d'œuvre, mais l'histoire relatée et la mise en scène font que je vous conseille de le voir. Next ⇒