Et voilà, l'envie m'en a enfin pris de regarder un Fast&Furious.
Un film de caisses, de tunning, de drifts, de gros rap et de gangs mexicains bien musclés. Autant dire pas du tout mon genre de prédilection.
Malgré tout la sauce prend plutôt bien et le spectacle est divertissant.
Icône de cette série, l'armoire à glace Vin Diesel (que je préfère bien mieux dans d'autres de ses films) nous met en scène un conducteur so badass en mode gangsta, avec l'aide de son ami/rival flic le tout sous une trame de vendetta classique. Un Vin Diesel tellement balaise qu'en sentant une trace de pneu sur la route il arrive à deviner la coupe de cheveux de son conducteur...
Le film joue de plus sur la surenchère visuelle de courses à 250km/h en plein centre ville, sur les cascades de bagnoles à foison et sur quelques scènes bien cinglantes, qui façonnent tout de même un blockbuster solide. Solide, mais simpliste:
Des grosses caisses, des gros muscles, des gros flingues, du gros rap, des grosses courses poursuite, de la grosse drogue, des gros billets, des filles sexy partout... Voilà la recette génialement lucrative de Fast&Furious, tous numéros confondus.
Sympa à voir une fois, mais clairement pas le genre de film qui se prend la tête pour son scénario.
Divertissant.
PS: le titre de la critique est le nom réel du film au Québec. Tantôt amusant quoi.