Initial Dég
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Tandis que les deux premiers films Fast & Furious m'avaient laissé un goût de pas assez, Tokyo Drift déboule et rebat les cartes de la franchise. Pour le mieux.
Exit Paul Walker, on part au Japon mais on garde l'ambiance bien beauf autothuné où on "gagne une meuf" à la fin de la course. Yes les bonnes ambiances, celles qui sentent le pneu cramé et le chrome tout juste déposé. Soit, personne n'a de charisme dans ce film mais de mon point de vue c'en devient un avantage puisqu'on va se concentrer sur la course, montrer que le drift est difficile à maîtriser et beau à voir.
En recentrant son propos et en mettant de côté ces histoires de flics chiants, le film gagne en intensité et en clarté. Ces chauffeurs no-name ne sont pas là pour se lancer des vannes comme dans les précédents, ils sont juste là pour suer, serrer les dents et mettre des coups de volant. Et ce n'est pas le scénario prétexte qui va contredire ceci non plus. On se concentre sur la voiture, la voiture, la voiture.
Les précédents nous vendaient la vitesse des courses, le bruit des American Muscle grondait et on attendait de la sensation à tout prix. Force est de constater que ça rendait tout mou, avec des mecs qui font juste des lignes droites et passent 50 fois de vitesse en 2 minutes.
Ici changement de cap, on ne montre quasi que de la technique (principalement du drift). Et malgré la caméra qui virevolte un peu trop partout, avec des effets cheap et pas du tout nécessaire même en dehors des courses, la sensation de course et de technique est ce qui prévaut.
On ressent la précision requise pour faire avancer en diagonale son bolide dans une pente, où perso je vais à 20km/h la tête penchée en avant pour voir si je vais pas frotter. On ressent ces grandes embardées dans le flux resserré de la circulation nippone. Et c'est bien fait, les courses ont du punch. On entend les crissements, les voitures se cognent et les tôles se froissent. Les pilotes sont faillibles et ça permet la montée en puissance et la tension des dernières courses.
Toutes les courses rendent bien, on arrive à savoir où sont les autres concurrents quand on est dans un cockpit, on sait qu'à tout moment arrivent des virages serrés et, là, la caméra s'envole à l'extérieur et permet aux voitures de danser. Et alors que je suis absolument pas un fan de voiture, j'ai trouvé ça beau. Même avec ce côté néon Need For Speed Underground, les ballets de voiture rendent bien.
Clairement c'est ce que je demande à un Fast & Furious, se concentrer sur la sensation. Et malgré tous ses défauts techniques et son manque de goût évident, Tokyo Drift a réussi l'exploit de me faire apprécier ces voitures dégueulasses qui crissent sur le bitume et aimer un film a priori creux.
Et puis ce petit caméo de Vin Diesel qui commence à parler de famille à la toute fin du film m'a définitivement fait accrocher à la série.
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Créée
le 26 juil. 2018
Critique lue 154 fois
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