réalisateur : Justin Lin


genre : action


acteurs : Lucas Black, Sung Kang, Brian Tee, Bow Wow


Synospis


Sean Boswell est obligé d’aller chez son père au Japon afin d’étudier pour éviter les ennuis suite à une énième course de voitures ayant mal tournée et causée un certains nombres de dégâts.


Arrivé là bas, il découvre l’univers du tunning japonais dont leur technique principale est le drift.


Il se met rapidement à dos un certain DK neveu de Yakuza car il a des vues sur l’actuelle copine de celui ci.
Par ailleurs, DK le bat au cours d’une course car ayant l’avantage de maitriser le drift lui permettant ainsi de remporter.


Sean décide alors d'apprendre le drift avec un certain Han.


Critique


Des spoilers mais c’est pour illustrer la connerie du film. Si vous l’avez pas vu et que vous voulez vous faire votre propre opinion passez votre chemin !!


On se demande à la vue de cette immonde chose si Justin Lin est bien le même gars qui a réussit à nous pondre un quatrième film potable suivi par deux petites bombes que sont le cinq et le six .


Déjà le scénario est encore plus risible que Fast and Furious 1 et 2 qui ne volaient déjà pas haut avec des personnages stéréotypés comme Paul Walker qui incarnait une sorte de clone de Johnny Utah personnage emblématique de Point Break joué par Keannu Reeves tandis que Vin Diesel avait un rôle proche de de Bodhi joué par feu Patrick Swayze.


Mais eux au moins ils avaient le mérite de dégager une certaine prestance à l’écran et idem pour les partenaires féminins qu’étaient Michelle Rodriguez et Jordana Brewster.


Là déjà aucun des personnages des deux premiers films n’est repris à part l’apparition éclaire de Vin Diesel la fin du long métrage.


A la place on a Lucas Black dont le personnage est tellement peu marquant que j’ai réussi à oublier son nom (j'ai du aller sur wikipédia pour le retrouver d'ailleurs).
Le gars nous joue le cliché du crétin beau gosse provocateur voulant faire croire qu’il a des sentiments mais qui tire plus une tronche de cake qu’autre chose.


Puis sérieux quand le mec est au comissariat et qu’on me dit qu’il a 17ans je ricane car il en fait facilement 24 et pour moi ce gars là a passé l’âge d’aller au lycée.


Après on a un certain Bow Wow rappeur qui tente sa chance dans le monde du cinéma et dont le rôle en est réduit à jouer le black de service rigolo.
Plus cliché tu meurs.


Et côté histoire de cœur notre héros va s’éprendre d’une sorte de vieux clone de Séléna Gomez (en tout cas la ressemblance est frappante) à qui on essaye de coller une certaine psychologie en nous disant qu’elle a été recueillie enfant par la grand mère du Yakusa antagoniste du film et qu’elle est en couple actuellement avec lui uniquement pour le remercier de ça.


Mais perso ça m’émeut pas plus que ça tellement c’est consternant.


Sinon côté antagoniste on est encore loin d’Owen Shaw et de son frère Deckard, Brian Tee livrant un Yakuza du pauvre qui n’a de yakuza que le fait que son oncle est un parrain très puissant et qu’il se sert de ça pour jouer les caids et devant lequel il semble jouer plus les lèches botte qu’autre chose.


Le seul personnage à dégager un certain charisme c’est Sung Kang en Han qui enseigne le drift au personnage principal et c’est pas pour rien qu’ à la différence des autres on le retrouvera dans la bande de Toretto dans les suites.


Et on va dire qu’il y a le père du héros qui effectivement en a marre du comportement puéril du héros à participer à des courses qui peuvent être dangereuses pour lui visiblement le seul personnage censé de ce film qui tient plus du clip que du vrai cinéma.


Ah et seul point positif les courses de poursuites sont bien réalisées même si pas du même niveau que les films qui suivront.


Pour terminer, je ne peux m’empêcher de parler de cette ridicule séquence d’introduction ou le personnage de Lucas Black ne peut s’empêcher de faire son kéké devant une barbie blondasse qui propose une course entre lui et son Ken de copain dont mademoiselle sera l’enjeu et partira avec le vainqueur.


Franchement on croirait un remake du pauvre d’un film de James Dean le côté beauf en plus.


Bonjour bêtise humaine d’autant plus que le ridicule est renforcé quand on apprend que cette fille peu intéressante et son boyfriend sont des gosses de riches et qu’ils ne seront nullement impliqués dans les dégâts qu’ils ont causé pendant la course.


Donc vous l’aurez compris ce troisième Fast and Furious qui n’en est pas un vraiment ne vole pas haut et le seul intérêt demeure le personnage de Han dont la mort dans ce film fait un lien avec la scène post générique du sixième film ou on voit que Deckard Shaw et son meurtrier et qui amène que Fast 4, 5 et 6 sont en fait des préquels de ce Tokyo Drift de très mauvaise facture.

GabrielLieurain
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le 7 sept. 2018

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