Fast & Furious : Tokyo Drift par Aurélien Boucher

Pour éviter la prison, Sean Boswell est envoyé pour vivre avec son père militaire à Tokyo. Lors de première course de drift, l'adolescent qui se prend pour une tête brûlée des courses de rues ne sait pas qu'il affronte « le roi du drift », un champion local de mèche avec la machine criminelle Japonaise Yakuza.

3 ans après le 2ème volet qui n'était qu'une suite commerciale, la saga FAST AND FURIOUS revient avec un 3ème volet qui s'éloigne des deux premiers films, avec pas le même casting et un autre unité de lieu, le Japon. Ce film est un peu le début du renouveau de la franchise, avec la première réalisation de Justin Lin, qui réalisera les autres volets jusqu'au 6 et le reprendre avec le prochain volet le 9, et qui va vraiment propulsé la saga vers une franchise d'action à la EXPENDABLES.
Au final, malgré tout les retours négatifs, ce volet est vraiment pas trop mal et je le met presque au même niveau que le 1er volet. C'est un divertissement efficace bien que ça casse pas trois pattes à un canard. Justin Lin arrive ici à renouveler (certes timidement ici) le concept, où on passe d'un film à la POINT BREAK vers ici un film à la KARATE KID avec un occidental qui arrive aux pays orientaux. C'est certes bref, mais c'est un prémisse de la tournure différente que prendra les suites. Après aussi, ce film fait malgré tout partit de la franchise, mais il se situe juste avant le 7 (auquel ce dernier fera un pont) et notamment quand on voit

Au niveau des personnages, on perd tout le côté charismatique des précédents opus, surtout le protagoniste. Mais malgré tout, les personnages même le héros ont tout de même un peu plus d'attachement que les personnages des autres opus, que ce soit le héros cow boy qui doit lutter pour ne pas aller en taule, ainsi que les autres personnages sympas comme Bow Wow, ainsi que Neela. Mais le meilleur personnage est Han, qui est vraiment classe et très sympa à suivre, en allant le côté de celui qui connait bien son milieu et aider le héros à s'intégrer.
Après, l'histoire en elle-même reste assez bas du front, avec une intrigue peu intéressante avec des yakuzas, et toujours le côté beauf qui en ressort.
Sinon les courses poursuites sont vraiment très bonnes, que ce soit la première scène, la scène du parking, et surtout la grosse course poursuite dans les rues de Tokyo ainsi que la dernière course dans les montagnes qui figurent parmi les meilleures de la première trilogie. Avec en plus le côté drift qui donne de l'intensité dans les courses.
La réalisation de Lin est très efficace dans les scènes d'action, malgré quelques surdécoupages, et le réal nous donne des plans qui sortent du lot, comme un plan séquence dans une boite de nuit des coureurs qui se situe à l'arrière d'un lieu public (bien qu'une scène repompé sur LES AFFRANCHIS), ainsi qu'un plan séquence certes ringard mais classe où on voit tout le circuit final en passant par les téléphones portables des spectateurs.
Et la musique de Brian Tyler est assez bonne.
Un opus pas si mal, mais qui reste peu transcendantal.