Un navet

Ce film m’a fait littéralement perdre 1h30 de ma vie, alors je vais prendre de mon temps pour au moins rentabiliser la souffrance que j’ai du endurer.

Fear street partie 1, avec une bande annonce qui spoil déjà les trois quarts du film, je m’attendais tout de même à quelques bonnes surprises ne serait ce que des innovations pour enrichir l’œuvre originale, mais au lieu de ça Leigh Janiak a décidé de nous offrir du vomis emballé dans un papier cadeau. Quand je parle de vomi j’entends un bon gros mélange dégoûtant de clichés à répétition, de platitude, et d’un scénario à satisfaire votre cousine de 10 ans qui découvre la cinématographie de l’horreur. (Et encore elle partirai du mauvais pied)

J’ai du mal à croire qu’ils soient parvenus à nous vendre une trilogie, avec une aussi grosse montagne d’échecs.

Si vous avez du temps à perdre ou que vous aimez rester sur votre faim, ce premier volet est fait pour vous. La peur n’est pas présente, tout est ridiculement prévisible, on passe notre temps à engueuler les protagonistes principaux parce qu’ils sont STUPIDES. On aurait pu jouer de ces banalités afin de sortir un truc avec un peu plus de gueule, qui se serait rapproché de Scream ou d’autres… Mais non, aucun effort et l’impression d’être assis pendant presque deux heures devant une fan fic de pré ado, avec des incohérences qui se bousculent à l’écran.

Bref, fuyez face à ce navet et ne vous laissez pas appâter par le concept de trilogie qui vous le verrez si vous tentez tout de même votre chance, vous poussera à comprendre le dénouement prématurément à la fin du premier film.