Les jours des morts vivants
Fight Club, un film sur l'autodestruction qui s'autodétruit lui même. Voilà un concept bien interessant. Pendant 1h30, le film s'évertue à nous faire une critique de nos sociétés libérales qui séduira à l'époque tous les ados et post ados qui ne retiendront que ça du film "Fight Club c'est trop bien parce que ca critique trop le systeme quoi", pouvait on entendre dans la cours de récré. C'est pourtant dans sa seconde partie, qui décrit la dérive fachiste d'un groupuscule occulte, que le film prend tout son sens. Les membres du Fight Club deviennent de véritables zombies obéissant à un malade mental. C'est là que le film détruit tout ce qu'on a vu auparavent, grâce à un twist bien senti. Seule le personnage féminin du film redonnera toute son humanité au héros. En ce sens, Fight Club est plus une description du cheminement qui mène au fascisme qu'une critique de nos sociètés occidentale. Un film beaucoup plus malin qu'il n'y parait, donc.