Ni dieu ni maître, sans foi ni loi

Fight Club, c’est un film dont j’entend parlé depuis des années et des années et que pourtant jamais je n’ai pris le temps de regarder. C’est aujourd’hui choses faites, et sans aucun regret car cette œuvre mérite d’etre culte. Même si il date de 18 ans, son sujet reste assez actuel et la morale, ou plutôt les nombreuses morales, sont encore étourdissantes de vérités.
Je me suis fait retourner la tête pendant deux heures, car le scénario est rude parfois, nous balançant des informations à la chaîne. Mais au delà de ça, si l’on parvient à passer le cap, l’intelligence de l’ecriture boulverse. Clairement, c’est un peu tordu mais incroyablement réel au final, et loin d’etre dénué de sens.
Les âmes sensibles devront en revanche s’abstenir car parfois, la violence des images sera perçante, rythmées au bruit des nombreux coups dans les estomacs, les visages etc...
En revanche ceux qui s’attendront à un film sur les sports de combats seront franchement déçu, car bien au delà des rares scènes de fight, l’interet et la profondeur se trouvera bien ailleurs, même si ce « club de sport » est là pour symboliser la bestialité humaine et le retour aux instincts primitifs.
Et que dire de ses personnages, magnifiquement interprétés par le trio Norton-Pitt-Boham Carter, tout les trois exceptionnels dans leurs rôles respectif. De plus, les protagonistes sont tous vraiment intéressant chacun à leur manière. Celui de Norton parce que l’on peut facilement s’y identifier, qu’il fait un très bon monsieur tout le monde, celui de Boham Carter parce que le côté toxico suicidaire est un vrai cancer pour beaucoup trop de personnes et celui de Pitt parce que sa folie et ses dialogues sont les plus croustillants, et ceux où il y aura de loin le plus de matière à réfléchir.
Quand à la réalisation, elle nous laisse bouche bée, grâce aux talents incroyable de David Fincher, qui est là aussi bon qu’il l’a été dans Seven. Certains passages sont vraiment marquant, notamment celui où Tyler Durden nous parle face à une caméra qui vibre. Les idées de mise en scène rajouté à cette qualité d’ecriture feront vraiment le jackpot.
C’est culte, c’est absolument à voir, alors si votre âme n’est pas trop sensible, lancez vous sans aucune hésitation dans l’une des plus grandes critiques de notre société à ce jour.

Skudd
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le 5 nov. 2017

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Wise Man

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