First rule of the Moï club : do not talk about fight club.

Fight Club est un film très bon avec plusieurs degrès de lecture comme le combat contre le consumérisme, la société aveugle sans bon sens et les monstres qu'elle crée.

C'est ce qu'on m'a dit

Je vais vous parler d'un aspect central au film car il mène au retournement de situation qui rendu le film ultra connu soyons honnête. Qui à mon goût n'est pas bien exploiter alors que c'est un aspect central et qui est un peu disons … Malsain.

Mais prenons le film du début.

Notre personnage principal qui... Qui est un sacré menteur puisqu'on a aucune idée de son identité ! On va l'appeler le narateur c'est plus simple.

Donc le narrateur, personnage sans charisme et sans ambition, dont l'ennui l'empêche de dormir et le tue petit à petit. Trouve son salut dans le malheur des autres... Yup ça commence bien. Les autres étant plus malheureux que lui ou ayant des raisons de l'être, l'amuse et le rend vivant. Car l'homme ne vit plus. C'est une enveloppe vide cherchant à se réveiller … Jusqu'à qu'il croise le chemin d'un autre monstre qui tout comme lui vit du malheur des autres. Vient une confrontation bien sûr et le sentiment d'incomfort du narrateur qui réalise qu'il doit se battre pour son territoire de chasse ou trouver autre chose.

Lors de ces impulsifs voyages, il rencontre Tyler, qui a tout de la grande classe, il a un but, il a un job, est son propre patron, vivant sans attache quelconque, et surtout il existe ! Important de voir à quel point l'inconcsient du narrateur s'est créer la personne qu'il souhaiterait devenir et être .

Vient de nombreuse péripéties et des scènes magnifiquement bien mener, comme la scène du « sauvetage » de MMM et des discussions qui sèment très bien les indices sur le suite de notre histoire jouant sur les apparitions à l'écran des personnages. Des souvenirs du narrateur qui nous raconte des histoires qu'il n'a « pas vécu ».

Vient alors l'un des premiers pivot de l'histoire, le fight club commence à se créer et Tyler décide d'essayer de réveiller notre narrateur par la douleur, la scène de la brûlure. Cette scène est importante révèlant le véritable but de la création de Tyler. Ramener à la vie notre narrateur. Par les poings et les brûlures, histoire de faire exister notre personnage principale . Hélas la méthode n'a pas l'effet escompter. Notre narrateur s'efface derrière un personnage faux et prétencieux, aux punchline d'un film d'action bien beauf, n'existant seulement par Tyler.

Donc phase numéro 2 : Toucher le fond pour remonter

Le film n'est pas vraiment bavard critiquement parlant sur le capitalisme et se contredit beaucoup, les protagonistes tour à tour devenant victime et bourreaux d'une secte, effaçant les individualités, l'autocritique ,et une liberté d'expression. Ce qui rend confus son message et ces surtout à ce moment que le film perd le fil, notamment par les dialogues des membres du fight club qui prennent certes un sens si on connait la fin mais qui me donne l'impression que c'est dit par des robots. Aucun être humain aussi lobotomisé soit il … Surtout en si peu de temps peuvent jouer le double jeu et être autant éloigner de la vie vraie de la réalité véritable. Comme si le fight club dont la raison première de son existance et de réveiller ses participants, de leur donner une possibilité d'agir dans leur propre vie. De devenir maître de leur destin !

A la place on a droit à des moutons
De plus à partir de ce moment on manque de scènes inspirés comme on a eux des tonnes au tout début du film. A part peut être celle de la voiture.

Vient alors à ce moment le réveil de notre narrateur décidant de prendre la place conducteur à la recherche de Tyler pour l'arrêter. Et faire notre magnifique plot twist ! Yay !

Mais le plot twist est mal amené ! Enfin presque le build up est génial car il nous fait réaliser tout les indices donner le long du film comme l'abilité du narrateur de se frapper tout seul d'une manière assez convaincante. Mais fait l'erreur de nous montrer les combats de rue du narrateur seul face à lui même au début de la création du fight club et des personnes trouvant ça génial. Je sais pas mais pour moi leur réactions sont impossibles, pas justifiés , juste présente pour faire genre [Insert Disgusted noises].

On en parle de la scène du combat physique contre lui même pour la bombe et le fait qui insiste sur le fait qu'il est seul avec les caméras de surveillances.
Ou le fait qui Tyler disparaissent et du à la douleur qu'à causé la balle et que rien auparavant n'a marché .
Ou bien la fin qui est juste : Yo ! Je suis le chef d'une secte et vient de détruire trois bâtiment mais maintenant je contrôle ma vie !

[Insert more disgusted noises]

Je sais pas si c'est le fait que tout le monde était à fond sur ce film et qu'on m'a dit que bien . Le fait que le film est irrégulier sur sa qualité. Sa conclusion. Les choix des personnages secondaires. Le fait qu'il essaye d'être super profond avec diffèrents degrès de lecture mais n'arrive pas à le faire bien.

On m'a souvent rabâcher que pour faire une bonne représentation il faut toujours faire unbon début et une bonne fin, qu'importe ce qui se passe au milieu ça marche toujours. Et il vaut mieux faire simple que ultra compliqué.

Deux leçons de vie que ce film devrait apprendre.
Møï
5
Écrit par

Créée

le 4 mars 2015

Critique lue 407 fois

Møï

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