Un amis m'a dit un jour de Fight Club que le seul adjectif pour définir le film était... Cool.
Hum... certes, Fight Club est un film cool, la mise en scène est cool, Norton et Pitt sont des acteurs trop cool, pas autant que Bill Murray, Dan Aykroyd ou encore John Candy... mais cool quand même. Mais cool résonne plus ici comme un argument de vente à un film destiné à une bande d'adolescent en plein malaise de la vie. révolté contre papa et maman et surtout un système qui les a rendu si misérable, objet d'une consommation effrénée dont ils tentent de se révolter. Mais bien sur, ce n'est pas en achetant des Ipod, en se connectant sur facebook ou encore en montrant leur tronche de rouquin qu'ils y arriveront.
A ce titre, fight club est donc comme un adolescent attardé. Sous des allures de révolte contre le système, suivant des idéaux anarchico-nihiliste mais tout en restant désinvolte et... cool justement. Fincher semble nous livrer un coup de gueule contre le système capitaliste occidentale, ce même système qui lui à permis de produire et de distribuer le film. ce même système qui à fait de Norton, de Pitt et Bonham des star internationale et des arguments de vente. La réalité, c'est que derrière les airs mesquins de Taylor où de la crise de foi de Jack, c'est brad Pitt qui se fout de votre tronche et non de celle d'un système soit disant fragile. On va se servir du malaise de la jeunesse pour vendre notre produit. Le système vous nourrit pour que vous le nourrissiez.
Ma critique ne pointe pas ici du doigt le système de production et de distribution des majors américaines, mais un film qui prétend prendre la tangente opposée tout cela pour un but identique moi j'appelle cela de l'hypocrisie.