Ce n’est pas de la fiction mais une triste réalité qui est à l’origine du long-métrage réalisé par le duo Anne Paulicevich & Frédéric Fonteyne. Filles de joie (on ne pouvait pas trouver un titre plus paradoxal) se construit à travers des portraits successifs tout en développant l’histoire qui relie ces 3 protagonistes. C’est le point fort, ce trio composé de Noémie Lvovsky, Sara Forestier et Annabelle Lengronne se dévoile sans fards. Les comédiennes se livrent à corps perdu dans des scènes habitées d’une certaine détresse. De belles interprétations qui sont toutefois nuancées par un scénario qui a bien du mal à nous emballer rendant au final ce film assez anecdotique.